Que rêver de mieux qu’une petite pause dans un magasin de disque ? Bon il était vrai qu’il y avait beaucoup d’autres options pour obtenir une bonne petite pause mais ce jour-là c’était à cet endroit que Queen voulait se rendre, tout simplement parce qu’elle vivait depuis deux ans dans un monde de musique et qu’à présent la musique faisait partie intégrante de sa vie. Bien entendu la jeune femme appréciait la musique bien avant cela mais depuis qu’elle était dans ce monde elle pouvait encore plus aimé ce milieu. Jeune styliste, Queen Coolidge faisait partie de ses filles qui avaient été favorisés dès la naissance puisqu’elle appartenait au milieu dit de la « bourgeoisie anglaise », père patron d’une grande maison de disque il était assez simple de comprendre que la jeune fille baignait dans la musique depuis son plus jeune âge et pourtant ce n’était pas dans cette voie qu’elle s’était tournée mais bel et bien dans le stylisme pourtant elle restait dans le monde de la musique. Tête baissée, la belle blonde avançait à grand pas dans la rue de Londres, vêtue d’une robe-tunique à carreaux, d’un leggings noir et de bottines en daim gris, Queen savait parfaitement où elle allait et par conséquent elle ne cherchait même pas à savoir où elle se trouvait : elle le savait. En quelques minutes la jeune femme parvint à destination et poussa délicatement la porte du magasin faisant alors venir sur son visage un vent d’air chaud qui fit légèrement pleurer ses yeux habitués à la fraîcheur de la ville.

Ayant grandit à la musique des Beatles et de Led Zeppelin, Queen hésita quelques instants et se dirigea finalement vers le rayon de la musique Rock et Pop. Elle n’était bien difficile comme fille et acceptait par conséquent divers groupe tant que la musique lui parlait, mais dès lors qu’il s’agissait de Rap et de R&B c’était une toute autre histoire. Bien sûr il y avait certaines chansons de R&B que Queen appréciait mais voilà cela restait des chansons et pas de la musique selon, quoi que parmi les groupes qu’elle écoutait de Rock et autres dérivés il y en avait certains qui se trouvaient être également plus de la chanson que de la musique mais pour Queen ce n’était pas pareille. Les doigts de la demoiselles se baladèrent sur les pochettes de CD et s’arrêtèrent à la lettre « B », oui comme Beatles. Queen possédait une grande majorité de leurs CD mais malheureusement elle ne les avait pas tous et lorsqu’elle en avait l’occasion la jeune femme se rendait chez ce disquaire à la recherche de son petit bonheur. Une à une, Queen amena les pochettes vers sans pour autant trouver celle qu’elle voulait, la plupart elle les possédait déjà, et bien évidemment celles qui lui manquaient se trouvait être les plus rares malheureusement. Queen regarda deux ou trois fois toutes les pochettes qu’elle venait tout juste de regarder avant de se faire à l’idée qu’il n’y avait pas ce qu’elle voulait. Cherchant alors son portable dans son sac à main, la jolie blonde regarda l’heure qui était affichée sur son écran, il lui restait une bonne heure avant de devoir retourner au travail.

Il était vrai que lorsqu’elle travaillait Queen se montrait être d’un sérieux impressionnant, tout simplement parce qu’elle aimait que les choses soient faites et surtout qu’elles soient bien faites. Mais pourtant il était hors de question qu’elle revienne une heure en avance et cela même si elle adorait son métier. Et puis Queen avait souvent besoin de prendre l’air, rester enfermer lui pesait parfois trop vite, même si elle était très concentrée au bout d’un certain temps la jeune femme se sentait comme étouffée, une sensation dû à son passé de drogué selon son psychologue. Oui parce que la jeune femme le consultait à nouveau, bien évidemment ce n’était pas le même que celui qu’elle avait vu lors de la mort de sa cousine ou celui qui l’avait suivit lors de sa cure, mais c’était le psychologue qu’elle était allée voir la première fois qu’elle avait ressentit comme une sorte de claustrophobie. Ayant vite obtenu le dossier de sa nouvelle patiente il en avait vite conclu que c’était dû au fait qu’elle avait cessé la drogue qui la libérait autrefois et qu’aujourd’hui sans cela elle se sentait « enfermée ». Queen le savait, cette sensation allait disparaitre un jour mais en attendant elle faisait de son mieux pour éviter une crise. Bien décidée à ne pas quitter les lieux tout de suite, la jeune femme se promena alors dans les rayons, regardant par ici et par là quelques disques qui lui tapaient à l’œil. Cet endroit était devenu une vraie mine d’or pour la jeune femme.