lullaby m-v. | bitch are back | 70 %

LULLABY Lucifer
« souls can be lost, but never broken »Monroe-Valmont

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•• NOM ; Monroe-Valmont.
•• PRENOM(S) ; Lullaby, Lucifer.
•• ÂGE ; dix-neuf ans.
•• STATUT AMOUREUX ; célibataire.
•• RICHE OU PAUVRE ; riche, biensur.

•• ETUDES ; en année sabatique.
•• METIER ENVISAGE ; tout de suite les grands mots.
•• GROUPE ; elles sont toutes belles.
•• ORIENTATION SEXUELLE ; hétéro à cent pour cent.
•• AVATAR ; Blake Lively.

Je m'appele Lullaby Lucifer Monroe-Valmont, j'ai dix-neuf ans et j'habite dans l'Upper East Side. Voilà ce que je ressort à chaques fois, c'est mon refrain personnel vous voyez, c'est ce que je dis pour ne pas à avoir à m'étendre sur le sujet. Sur moi donc. Je préfère de loin parlez des autres. Je ne dis pas que leurs vies sont plus interressante, loin de là, ma condition est bien meilleure que la leur. Je dis juste que je n'aime pas parler de moi, point. Je n'aime pas parler du fait que mon père ne soit jamais venu à un de mes anniversaires, ni du fait que ma meilleure amie se soit suicidé il y a tout juste deux ans, je n'aime pas parler non-plus de Jake, le connard qui m'a brisé le coeur, ni de Parker mon frère prodigue qui ne manque pas une occasion de me rabaisser. Très bien, vous voulez que je vous en parle, alors je vais le faire.

I. Comment tout à commencer.

A six ans, j'avais l'allure de la gamine typique des beaux-quartiers. Grands yeux bleus curieux, longs cheveux blonds bouclés, peau bronzé par toute ces vacances à l'étranger, et ongle déja manucuré chez Bergdorf. Je marchais, la main fermement tenu par Ines, notre bonne qui m'avait élevé, étant donné que ma mère était une bourru de travail, et mon père un bourru de sa secrétaire. Ma famille partait déja de travers, et je n'avais encore rien vu. J'avais un frère jumeau, Parker, avec qui j'étais complètement fusionnel. On courrait dans Central Parks, et on passait nos après-midi libre dans la piscine du SoHo Grand. De vrais jumeaux, identique en tout point, enfin presque. J'avais déja remarquer qu'il aimait bien attiré l'attention en montrant son relevet de note à nos parents, le sien était quasi-parfait, alors que le mien était carrément moyen. Je me souviens encore, qu'un jour, nous étions invités chez des amis de nos parents, et la façon que ma mère avait de nous présentés, Parker et moi, à ses amis :

<< Oh vous savez, Parker est vraiment très intelligent. Nous pensons même à l'inscrire dans une école spéciale pour les surdoués. >>
<< Et votre adorable petite fille, que fait-elle de spéciale ? >>

Grande hésitation de mes parents.

<< Elle est jolie, déclara ma mère, gênée. >>

C'est à peu près à partir de ce moment, que je ne devins qu'une envellope corporelle attirante, abandonnant ce qu'il pouvait y avoir à l'intèrieur.

II. Comment tout à continuer.

A présent j'ai quinze ans, et j'écume les soirées du TriBeCa Star, ainsi que celles organisées dans des hôtels particuliers hors-de-prix pendant que papa et maman sont partis en voyage à Cancùn. J'ai quinze ans, le monde à mes pieds et le coeur désespérément meurtri. A l'intèrieur, je ne suis qu'une âme brisée qui erre sans but précis, sauf celui de se détruire encore et encore. Extèrieurement je rayonne, je suis belle et attirante et je le sais. Mes cheveux me tombe au milieu du dos et brille, c'est d'ailleurs ce que l'on remarque en premier chez moi, d'après Ayla, ma meilleure amie. J'ai toujours les même yeux bleus innocent qui vous fond fondre en moins de deux, et une peau parfaite. Ni acné, ni imperfection. Et puis, j'ai le physique d'une athlète, avouons-le, de grandes jambes à faire palir d'envie une mannequin qui rentre aisément dans un 34. Les autres filles du lycées sont folles de jalousie.
Sinon, ma vie sentimale et familiale est un désastre complet. Mes parents m'ignorent et partent en vacances avec mon frère, oubliant malheureusement de me prévenir. Papa s'occupe simplement d'alimenter ma black AmEx, et maman de signer les papiers administratifs qui me concernent. Parker est devenu le fils prodigue que l'on montre et que l'on envoie dans une école pour surdoué, alors que moi, je suis la fille que l'on exhibe simplement. Sois belle et tais-toi, en résumé. J'ai un petit-ami qui se fou pas mal de moi, du moment qu'il peut fourrer sa langue dans ma bouche il est content. Mais je suis folle de Jake, complètement accro. Alors j'essaye de faire comme si je ne la voyais pas draguer toutes ces autres filles.
Et comme ma vie est un désastre complet, j'ai décidé d'oublier, par tout les moyens. Même si les moyens consistent à me noircir les poumons, enfoncer mon doigt dans ma gorge, faire de mon nez un aspirateur, faire se retourner mon estomac et penser avec ma carte de crédit plutôt que mon cerveau, sa n'a pas d'importance, puisque j'oublis. Je me détruis pour oublier, et jusque là, sa marche plutôt bien. La preuve, j'ai plus de deux cents numéros dans mon téléphone que je n'appelle jamais, des invitations pour des soirées super et on ne vérifie même plus mon âge à l'entrée d'un bar ou d'une boîte de nuit. J'ai envie de mourir vous savez. Mais sa ferait bien trop plaisir à tout ces connards, alors je me bats, même si je sais que c'est vain. Vous savez, plus on est haut, plus on tombe, et moins on se relève.

III. Comment tout à perdurer.

Il y a deux ans, le jour de mes dix-sept ans, j'ai découvert que ma meilleure amie et mon petit-ami couchait ensemble depuis un an. Et je ne l'ai pas découvert de la manière la plus douce qui soit. Après une longue journée de cours, j'avais décidé d'aller rendre visite à mon petit-ami que j'aimais tant, j'ai ôté mes talons d'un coup de pied, je tenais à lui faire une surprise. J'ai poussé la porte de sa chambre, et c'est moi qui eu une surprise. J'ai claqué la porte, remis mes chaussures, et suis redescendue dans la rue avant d'éclater en sanglot, d'hurler à la mort et de tomber à genoux. Suite à sa, j'ai fait une tentative de suicide en m'ouvrant les veines, mais sa a râté, mon père m'a découvert. Connard. Alors je dois continuer à vivre, brisé. Je suis devenue une pétasse en puissance, manipulatrice, provocante et arrogante. Il n'y a plus que ma petite personne qui compte, je fais du mal à tout le monde, je déteste tout le monde. Je déteste mes parents qui font comme si de rien était, je déteste mon frère qui me rabaisse dès qu'il le peut, je déteste Jake, et je déteste Ayla, même si elle s'est suicidé, après plusieurs coups bats que je lui ai fait. Elle ne méritait que sa. J'ai des amis à tort-larigot, mais aucun que j'apprécie vraiment. L'espoir et l'amour sont morts nés. Je me déteste, alors je me détruis encore plus. J'ai décroché mon diplome de fin d'année et j'ai pris une année sabatique, comme la plupart de mes amis. Le pire, c'est que je suis fière de moi. J'ai pris ma revanche. Je suis indestructible à présent, étant donné que je n'ai plus de coeur. Je suis devenue une simple enveloppe désirable, qui passe de main en main, et qui brise tout ce qui à le malheur de se trouver sur sa route. Tout le monde me déteste et pourtant, tout le monde souhaite être vu à mon côter, tout le monde me désire. Mais jamais je ne leur donnerais satisfastion, j'ai souffert. Chacun son tour.