Ce soir Enzo n’allait pas passer la soirée à glandouiller dans son repère. Non ce soir il avait une chose beaucoup plus importante à faire. Il avait était informer qu’un petit groupe de vampire squattait un entrepôt sur le port de Los Angeles. Le jeune homme avait donc passé un coup de fil à deux ou trois ‘collègues’ avant de faire rassembler quelques armes qui seraient bien utiles. Le brun avait donc quitter son repère pour se rendre dans une cachette que lui seul connaissait. Cela faisait maintenant bien longtemps qu’il avait rejoint les rangs des POH et il en avait vu des choses. Il avait aussi pas mal d’expérience dans le combat contre les lycans ainsi que les vampires et portaient pour eux une haine sans faille. D’une parce que ces sales bestioles se prenaient pour les maîtres du monde mais aussi parce qu’ils avaient tué les parents et la sœur d’Enzo alors que celui-ci n’avait que quatorze ans. Mais ça c’était une autre histoire.

Il faisait déjà nuit lorsque le jeune homme rejoint sa cachette qui se trouvait dans un coin des égouts. L’endroit grouillait de rats et il était déjà arriver à Enzo de croiser deux ou trois cadavres qui flottaient sur l’eau marron. Se glissant dans un conduit d’aération, Johan se retrouva donc à plat ventre contre le sol. Il se traina sur plusieurs mètres avant de soulever une plaque de ferraille et de descendre par une échelle. L’endroit était plongé dans le noir mais l’homme n’avait pas besoin de voir pour se diriger. Il avait trouvé cet endroit il y a bien longtemps et personne ne connaissait l’existence de cette pièce. La main droite du brun farfouilla sur une table et attrapa une lampe torche. Il alluma cette dernière et éclaira la pièce. Il y avait une grande table au milieu où était posé plusieurs sortes de lames, des couteaux mais aussi des poignards et deux ou trois sabres. Les yeux verts de l’américain se posèrent quelques secondes sur cette table puis il s’avança vers une armoire qu’il ouvrit. Devant lui apparut alors des armes à feu de toute sorte, autant vous dire que c’était une belle collection. Enzo fourra un 9 millimètre dans sa ceinture puis referma l’armoire derrière lui. Il prit un poignard qu’il coinça sur sa cheville à l’aide d’une petite sangle et quitta l’endroit.


Une fois dehors, il se pressa de rejoindre le port. Normalement, ses collègues devaient déjà l’attendre. L’endroit était vachement calme, seul le bruit des vagues briser le silence macabre. S’avançant parmi les rangées d’entrepôt, il remarqua vite des membres du POH posté sur les toits, fusil à la main. D’un simplement hochement de tête, Enzo sut où il devait se placer. Il contourna alors l’un des bâtiments et monta à l’échelle. Une fois sur le toit, il se mit au bout de celui-ci, à plat ventre et scruta l’obscurité. Maintenant il fallait attendre que ces monstres veulent bien montrer leur face de c°l.

Une heure et demie passa. La fatigue se faisait sentir. Rester immobile à rien faire n’était pas la chose préférait d’Enzo. Lui il préférait être au cœur de l’action et être actif. Mais là s’était vraiment mort. Le brun se demandait s’il les POH n’avaient pas étaient mal informés. Il hésita même à descendre de son perchoir et à rentré chez lui. Une demie heure de plus s’écoula et Enzo commençait sérieusement à regretter d’être venu. Jusqu’à qu’un mouvement furtif attira son regard vers la droite. Il s’approcha lentement du bord du toit et discerna trois ombres dans le noir. Enzo se mordit la lèvre inférieur et ses muscles de tendirent. C’était des vampires, sans aucuns doutes. Seulement ils semblaient trop agités, trop nerveux. Les monstres regardaient de tous les côtés et finirent par entrer dans un entrepôt pour en sortir une vingtaines de minutes plus tard, poussant des espèces de grognements. C’est alors qu’Enzo le vu. Il était debout face aux vampires. C’était un lycan mais il était beaucoup plus grand et massif que normalement. Enzo écarquilla les yeux et un haut le cœur lui fit mettre sa main devant la bouche. C’était un Pangéen. Le brun n’en avait vu que deux dans sa vie, celui-ci était donc le troisième. Plus grand mais aussi beaucoup plus fort qu’un lycan, les Pangéens étaient des êtres agressifs et assoiffés de sang. Il ne fallait mieux pas être dans le champ de vision de l’un de ces monstres. C’est alors qu’un cri perçant déchira le silence. Enzo sursauta et il se plaqua contre le toit. Il avait peur, peur d’être repérait par ce truc. Mais pour l’instant le lycan géant s’occupait des vampires. Il les mettait en pièce un par un avec une facilité vraiment déconcertante. L’humain n’avait jamais vu une chose pareille. Tandis que le monstre s’attaquait au troisième vampire, Enzo sortit son arme à feu, la tenant dans sa main droite. A présent, le corps des trois vampires gisait sur le sol. Le Pangéen les avaient démembrés un par un et il tournait maintenant en rond, humant l’air.

Avalant sa salive, Enzo frissonna lorsqu’il vu le monstre se dirigeait vers un entrepôt où était poster l’un de ses collègue. C’était une jeune femme blonde au corps chétif mais qui possédait un caractère aussi dur que la pierre. ca ne faisais pas longtemps qu’elle avait rejoint les rangs de la POH mais elle avait vite montré qu’elle était efficace. Seulement là elle était dans la m°rde. Le Pangéen était maintenant sur le toit et il tenait la gorge de la jeune femme dans sa gueule. Le sang gicla et le cœur de la blonde s’arrêta. La respiration d’Enzo s’accéléra subitement et il se redressa en essayant de faire le moins de bruit possible. Il descendit à la moitié de l’échelle et sauta sur le sol avant de prendre ses jambes à son cout. Derrière lui, il remarqua que les membres de la POH avait prit la même décision.

Un cri lugubre perça les ténèbres et Enzo sut que la bête était aux trousses des humains. A présent c’était chacun pour soit, le brun n’avait aucune envie de mourir, pas ce soir en tout cas, il avait encore beaucoup de chose à faire. Il était essoufflé mais n’allait pas s’arrêter pour autant. Il sortit du port et traversa une rouge avant de s’engouffrait dans une ruelle. Il voulait aller vers les lumières. Son arme dans la main, il chargea celle-ci au cas où il aurait besoin de s’en servir. Finalement, l’humain tourna à droite et se plaqua contre un mur, dans la pénombre. Son cœur battait la chamade. Il vue passait devant lui deux personnes, puis le monstre qui semblait fou de rage. Plusieurs coups de feu retentirent et un hurlement déchirant. Prenant le chemin dans l’autre sens, Enzo retraversa la route et au lieu de retourner sur le port il bifurqua vers la gauche. Se penchant dans l’herbe, il dévissa une plaque d’égout et s’introduit dans celle-ci. Il marcha quelques mètres avant de se laisser tomber contre un mur, se retrouvant ainsi assit sur le sol crasseux. Il posa son arme à côté de lui et tenta de calmer sa respiration ainsi que ses tremblements. Il avait eu peur, peut être même la peur de sa vie. Peut de gens avaient survécu après avoir croiser le chemin d’un Pangéen. Disons que ce soir, Enzo avait eut un coup de chance.