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« Cap ou pas cap ? Cap, bien sûr. » ▬ Matt. |
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Olympia I. Carlson Blakes
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Sujet: « Cap ou pas cap ? Cap, bien sûr. » ▬ Matt. Dim 1 Nov - 5:33 |
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→ Olympia & Matthias ← « Dans le jeu on n'est pas libre, pour le joueur le jeu est un piège. Tout dépend de comment et avec qui on le joue. »
Vous pensez que l'éducation est un modèle type de toutes formes d'égalité et de justice ? Ben pas moi. Et je crois qu'il y en a une qui sera d'accord avec moi. Olympia Isis Carlson Blakes, alias Oly', Izzie, Lympia, enfin, c'est comme vous le souhaitez, c'est pas non plus elle qui va se définir son propre surnom. Une journée comme les autres, un levé difficile due aux occupations tardives de la veille, à une fatigue constante et à des problèmes personnels assez nombreux celon le type de personne. Ensuite, un petit café bien sérré, notre petite brunette adorait le boire bien noire, une petite habitude qu'elle avait depuis longtemps. C'est vrai qu'elle avait du mal à se lever le matin, passant 15 minutes à soupirer d'une voix douce, attrapant son coussin de ses deux mains et se le mettant sur la tête. Mais une fois levée, elle avait une pêche d'enfer et un optimisme à toutes épreuves. Profitant de son levée assez matinale, elle s'offrit une longue douche bien chaude. En effet, mademoiselle Carlson faisait partit du commun des femmes : sa passion était entièrement reservée à vider le ballon d'eau chaude de l'appartement.
Après 20 minutes passée sous l'eau délicieuse, la jeune étudiante sortit entourée d'une serviette blanche cachant ainsi ses formes, puis regarda dans son armoire. Un slim gris clair, un tee-shirt moulant noir et des escarpins de la même couleur fairait amplement l'affaire. Après tout, Alice était d'une taille assez ... Négligeable. Cela avait un bon point d'ailleurs, elle pouvait s'offrir le luxe de porter n'importe quel type de chaussure. Fait qu'elle adorait, vue qu'elle avait un coup de coeur pour les talons. Laissant ses longs cheveux détachés, très très légèrement maquillé, elle prit son sac, ses clefs, et partit en route puor le lycée. La journée s'annonçait belle. Aucun examen à l'horizon, un soleil magnifique, vraiment aucun nuage ne se présentait ... Jusqu'au cours de mathématiques. Elle ne supportait pas ce cours tout simplement parce que depuis trois semaines, le professeur avait des problèmes familiaux comme on dit, et il était remplacé par un jeune homme qui devait avoir une trentaine d'année et qu'Olympia ne supportait pas. Elle avait une mauvaise intuition à propos de ce jeune homme, sans compter que les professeurs s'abstentant brutalement étaient assez nombreux et les remplaçants de plus en plus rare, ils avaient du prendre le premier qui leur tombait sous la main, une chose guère étonnante. Puis son regard ne lui inspirait pas confiance ...
Faites confiances à notre petite séductrice nationale, question intuition, c'était une vraie reine. C'est pourquoi, lorsque le cours de mathématiques était terminé et qu'elle entendit ce professeur la priait de le voir à son bureau, sa main se crispa sur son stylo plume. Elle n'avait aucune envie de rester une minute de plus. A contre coeur, un regard impassible sur son visage au fin minois, Lady Clarson attendit que tous les élèves sortent de la salle, rassemblant ses affaires et se rapprochant du professeur qui l'avait convié. Et voilà, c'est bien ce qu'elle pensait. Un savon ><. D'accord, elle avait eu une légère baisse dans son dernier devoir c'est vrai. Mais était ce vraiment de sa faute si la littérature était son point fort, et les sciences, son point faible, vous m'expliquez ? Elle ne pouvait le faire. Et puis, elle n'avait pas des notes catastrophiques, même si elle avait baissé, elle restait dans les 4 premiers de la classe, alors elle ne voyait vraiment pas pourquoi il la demandé. Elle l'expliquait pas ce fait là. Il y a autre chose qu'elle ne pouvait expliquer ... La main du remplaçant qui glissa furtivement sous son tee shirt, sur sa hanche, tandis qu'il continuait de la sermoner, étant derrière elle pour l'obliger à fixer sa copie sur le bureau.
Trois secondes lui suffirent pour mettre un nom sur le mauvais sentiment qu'elle avait à son égard. Se retournant, elle mit une giffle assez mémorable ce qui aurait été plus classe si on ne connaissait pas la fin de l'histoire. C'était l'histoire de comment Olympa Carlson termina en heure de colle -_- . Quelle justice. La brunette arriva à contre coeur, un peu déçue qu'on ne la croit pas lorsqu'elle proclamait au CPE ce qui s'était passé, et, silencieuse, elle entra dans la salle, s'assit à une table au fond, contre le mur gauche encore trop secouée pour faire attention au monde qui l'entourait ou aux personnes déjà présentes. Elle attendit seulement que le temps passe, ayant oublié cet incident au bout de 10 minutes, dessinant toutes formes sur son cahier. Ce qu'il y avait de bien chez Olympia, c'était que son caractère était très appréciable : elle avait toujours le sourire aux lèvres en toutes circonstances. Un optimisme à toute épreuve, une bouille adorable. Bref, en général, on n'attrapait pas le caffard avec elle. Regardant l'heure sur l'horloge, elle se rendit compte qu'il était l'heure de son entrainement de pompom-girl, ce qui lui redonna encore plus le sourire, elle adorait se défouler. Elle demanda au surveillant la possibilité de sortir 10 minutes avant, histoire d'enfiler son survetement. Contre toutes attentes, celui-ci accepta. Il ne fallut pas beaucoup de temps à la jeune américaine pour prendre son sac sur l'épaule, traverser les diverses parties de l'établissement et arriver au gymnase.
Etant largement à l'avance, la jeune fille prit son temps, faisant un tour dans les vestiaires pour enfiler son tee shirt, rouge et blanc, sa jupette assortie et les petites baskets blanches, tenue obligatoire de pompomgirl. Elle décida d'attacher ses cheveux fins et longs en les rassemblant en queue de cheval assez haute. Elle sortit avec des vestiaires puis commença à s'entrainer, voyant toutes les pompomgirls arrivaient une par une, leur disant bonjour l'une à la suite des autres. L'entrainement allait commençait dans 10 minutes. Les basketteurs avaient un entrainement dans la seconde moitié du gymnase, à la même heure, question d'aise pour l'emploi du temps des sport. Ce qui fait que les basketteurs et les pompomgirls repetaient à leur entrainement, certes, mais le faisaient tout en reluquant les pompomgirls/basketteurs juste en face (a). Quel moyen de motivation x). Tandis qu'elle était en train de s'étirer en grand écard par terre avec les autres, Olympia vit les basketteurs arrivaient, ils étaient assez bruyants avec leurs rires et leur arrivé. (a) Olympia les regarda arriver, mais ses yeux se posèrent sur un basketteur en particuliers : Matthias Dashwood. Un sourire malicieux et adorable se dessina sur ses lèvres. L'heure de son entrainement allait être beaucoup moins ennuyeuse. Elle adorait le temps passait avec lui, ils ne se contentaient pas de faire toujours les mêmes choses, ils repoussaient toujours leurs limites, et elle adorait ça.
Continuant à s'échauffer, notre jeune pompomgirl, ainsi que toutes les autres d'ailleurs, regardait furtivement les basketteurs qui commençaient le leur. Les voyant commencer à courir dans le gymnase, se lançant des balles, et faisant tous les rituels habituels, elle se rendait compte à quel point leur entrainement était différent. Celui des pompomgirl consistait à échauffer le plus possible leur muscle en s'étendant au maximun afin d'être la plus souple possible et les basketteurs de courrir et de souffrir pour être le plus endurant possible. Petite observation, soit-dit en passant. Olympia lança un regard à Matthias qui, comme les autres, courraient dans le gymnase intérieure. Tandis que notre jeune brunette était debout, attrapant son pied avec sa main en le tirant vers ses fesses afin d'étirer sa cuisse, les basketteurs commencèrent à faire le tour de l'intérieure du gymnase en courant, passant près des pompomgirls. Olympia eut alors une grande idée, comme toujours x), elle attendit que Matthias passe, et lorsqu'il fut à sa hauteur, elle l'attrapa doucement par son débardeur pour l'arêter, s'approchant de lui pour lui dire malicieusement avec un sourire : « Hey, Dashwood, cap ou pas cap de sécher l'entrainement ? » Oui, sécher comme ça, abandonner l'entrainement sans raison, ou avec une fausse, juste parce que madame lui avait lancer le défi. A croire qu'aujourd'hui, mademoiselle preferait jouer avec lui que secouer des pompoms. Folle, vous avez dit ? Peut-être bien. Mais si vous n'associez pas imprévisible à Olympia, c'est que vous ne la connaissez pas.
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Sujet: Re: « Cap ou pas cap ? Cap, bien sûr. » ▬ Matt. Dim 1 Nov - 17:42 |
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j'aimerai pouvoir jouer sans tricher , te regarder sans feindre l'amitié...
8h00 Matthias, quelques lettres, un charme fou, un sourire ravageur et un regard qui en dit long, voilà comment il a toujours été décrit par les gens autour de lui. Un tempérament de feu, un enfant plutôt démon que ange, mais quelqu’un de protecteur et doux cependant, pourtant, ce matin là, alors que Matthias Dashwood inspectait son reflet dans le miroir, un seul mot lui venait à l’esprit. Gueule de bois. Encore, pour ne pas changer, le jeune américain avait passé sa nuit dans l’une des boîtes branchées de la ville, avait collectionné les différents alcools, ne s’était pas fait prier pour déguster de succulentes drogues dures sous forme de poudre blanche, et bien sûr n’avait pas arrêter de faire la fête avant que le videur ne daigne mettre dehors, les derniers fêtards ivre et complètement défoncés, à l’image du grand brun qui venait tout juste de se réveiller. Matthias tourna la tête et jeta un regard furtif à la pendule en verre accrochée dans la salle de bain. S’il voulait aller en cours, il faudrait qu’il y mette un peu plus de volonté qu’à l’instant présent… Il alluma le petit robinet et laissa l’eau glaciale coulée dans le fond de l’évier, puis, dans une pulsion il passa son visage sous le jet d’eau afin de se réveiller enfin, de pouvoir espérer avoir meilleure mine. Cela n’y fit pas grand-chose, heureusement, le splendide brun pouvait se venter d’avoir un visage parfait quelques soit ses habitudes. Ses traits fins et masculins, malgré toutes les substances avalées restaient à croquer. Voilà, à croquer, nouvelle définition qu’on pouvait lui attribuer sans le connaître vraiment. Prenant soin de refermer le robinet après s’être lavée le visage, puis les dents, le jeune Dashwood se précipita dans sa chambre afin de sortir de son armoire des vêtements propres. Un jean, et un tee-shirt, voilà qui ferait l’affaire. Le beau brun n’était pas vraiment du genre à soigner son look, pourtant, il était toujours défini comme à la pointe de la mode. Etrange dirions nous. Descendant les escaliers à la hâte, le beau brun n’eut pas réellement le temps de se raccrocher à quelque chose lorsqu’il trébucha sur quelque chose posé au sol dans l’immense salon plongé dans le noir. Il alluma la lumière et trouva allongé sur le carrelage glacé, le corps endormi de l’un de ses acolytes de soirée. Il soupira finalement en regardant le jeune blond aux paupières closes. Tant pis, qu’il dorme, pensa t-il avant de se hisser finalement à l’extérieur de la villa, sa veste en cuir à la main, prête à le réchauffer. Et il l’enfila dès qu’il sentit les premières brises du vent. Le temps était glacial en ce début de journée. La ville semblait être si dynamique que les maux de tête de Matthias revinrent rapidement. Il ferma sa veste en cuir, se protégeant ainsi du vent glacial qui se glissait si facilement entre les vêtements et d’un pas las, marcha, seul, au milieu de la foule de Manhattan, jusqu’à l’université où il devait assister dans pas moins d’une vingtaine de minutes à son cours de théâtre, le seul cours qu’il appréciait réellement. 13h20 Un plateau à la main, Matthias Dashwood se frayait un chemin entre les étudiants de l’université dont le ventre avait crié famine. Il se laissa finalement tombé sur l’une des chaises de la seule table libre de l’endroit. Le brouhaha incessant de ce que tous appelaient la cantine ne mit pas longtemps avant de raviver le mal de tête du jeune homme, mais il fit comme si de rien n’était, et attrapa l’une des frittes de son assiette pour la porter à sa bouche. Mais il n’eut pas le temps de la manger avant qu’un jeune homme, de son âge, peut être d’un an son cadet se pose en face de lui. Le grand brun releva les yeux vers lui et le dévisagea, interrogateur. Matthias n’eut besoin que de quelques fractions de secondes pour reconnaître là l’un des joueurs de l’équipe de basket-ball, en face de lui. Il lui fit un de ses plus beaux sourires commercial, avant de lui lancer d’un ton détaché.
« Un souci particulier ? » Demanda t-il en le scrutant du regard. Le jeune homme sourit, et lui piqua une fritte dans son assiette. Ce n’était pas une journée adéquate pour décider de faire ce genre de petite chose à Dashwood. Autant dire que le jeune homme n’était pas d’humeur à supporter quelque chose de ce genre, bien qu’en soit, ce ne soit rien de vraiment grave. Il garda pourtant son sang froid et insista son regard interrogateur. Le jeune basketteur finit de mâcher la fritte qu’il avait piquée sans même demander de permission, et finalement se racla la gorge.
« Ryan ne sera pas là ce soir à l’entraînement, en temps que co-capitaine, on compte sur toi pour l’entraînement de cette après midi, tu seras là ? On doit vraiment tout mettre au point pour le match ! » Lâcha t-il finalement en repoussant une mèche blonde qui tombait sur ses yeux. Matthias acquiesça d’un hochement de tête. Ce rôle, il l’avait choisi, mais ce jour là, l’envie de s’entraîner ne se faisait pas vraiment sentir chez le brun. Il n’avait qu’une seule envie, retrouver son lit, et prendre quelques cachets pour dormir jusqu’au lendemain. Cependant, certaines fois, il se devait de prendre ses obligations à cœur. Il opta donc finalement pour ne pas se mettre toute l’équipe à dos. « Bien sûr, comptez sur moi ! » Dit-il au jeune homme attendant que celui-ci ne daigne enfin quitter sa table. Heureusement, c’est ce qu’il fit. Matthias le regarda s’éloigna et croqua finalement dans l’hamburger qu’il avait choisit. Il se demandait bien comment sa journée pourrait s’améliorer ? Alors qu’en plus d’un mal de tête qui ne cessait pas, il devrait diriger toute l’équipe de basket seul. Surtout que depuis quelques temps, des tensions stupides venaient rendre le travail de capitaine et co-capitaine un peu plus difficile. Il trouverait bien, en temps et en heure après tout. 17h12 Matthias Dashwood, peu motivé, enfilait ses vêtements, couleurs de l’équipe de l’université. Entouré d’un brouhaha incessant, des joueurs qui se racontaient leur journée et parfois même leur week-end. Le jeune homme éteignit son téléphone portable et le rangea dans son casier avant de faire signe à l’équipe, qu’il serait temps d’aller s’entraîner. Les basketteurs entrèrent finalement dans l’immense gymnase où le groupe des pom-pom-girls s’entraînaient en même temps. De magnifiques jeunes femmes, souples, parfaitement coiffées, aux courbes somptueuses s’étiraient. Autant dire qu’il aurait été difficile que les basketteurs se privent d’y jeter un coup d’œil. Mais Matthias ne s’intéressait pas vraiment au pom-pom-girls, mais plutôt à l’une d’entre elles. Une seule, la somptueuse Olympia. Il croisa furtivement son regard. Elle était magnifique, son visage toujours aussi pétillant, sa bonne humeur communicative. Quelque chose changea en lui, en l’espace d’une seule seconde. Quelque chose venait de se faire en lui, tel un déclic. A présent, sa journée semblait ne pas être si nulle que cela, au contraire même. Comme si la jolie brune, à elle seule, avait le pouvoir de le refaire sourire. Il tourna cependant la tête, ne voulant pas lui montrer qu’elle avait tant d’importance pour lui. De toute façon, elle n’aurait put le comprendre. Il ordonna à l’équipe de s’échauffer, tandis que tous les sportifs étaient déjà en train de commencer à courir, Dashwood prit son courage à deux mains, et à son tour trottina dans la salle. Certains s’amusaient à s’essayer aux lancers, tandis que d’autres s’échauffaient en courant. Matthias suivit l’équipe, passant derrière les pom-pom-girls, les encerclant en quelques sortes, lorsque la magnifique brune qui occupait parfois tant son esprit se releva, et s’approcha de lui. Elle tira sur son débardeur, et il s’arrêta, comme elle le lui demandait par ce geste. Il observa chaque trait de son visage magnifique. Il la contempla quelques instants, la trouvant encore plus ravissante que dans l’image qu’il gardait d’elle. Il appréciait la belle, et surtout le petit jeu qui s’était instauré entre eux. Un jeu de folie, qui les poussait à repousser les limites toujours plus loin. Et d’ailleurs, avec son petit sourire espiègle et craquant à la fois, la jolie brune lui fit comprendre qu’elle voulait jouer. Sa voix douce résonna dans l’oreille du jeune homme. Elle était le diable, en personne. Elle était capable de lui faire faire n’importe quoi, de lui faire abandonner ses obligations, par le simple biais d’une petite phrase. Sécher ? Il en rêvait, mais il se devait d’être là, Ryan, le capitaine n’avait put venir, pourtant, il était hors de question que ce soit lui, qui arrête le jeu, qui avoue ne pas être cap. Il hocha finalement la tête, se dirigeant vers les vestiaires, sans donner aucune explication, finalement, il se retourna, s’approcha doucement de la jolie brune de qui il s’était éloigné de simplement quelques pas et approcha ses lèvres de l’oreille de la belle. D’une voix douce et sensuelle, il lui murmura quelques mots…
« Cap de retirer ton haut d’uniforme ici et maintenant avant de me suivre vers la sortie ? » Lui lança t-il. Puis il plongea son regard dans celui de la jeune femme et la regarda intensément, comme en attendant une réponse qu’il désirait positif.
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Olympia I. Carlson Blakes
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Sujet: Re: « Cap ou pas cap ? Cap, bien sûr. » ▬ Matt. Dim 1 Nov - 21:11 |
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La journée avait mal commencé, vraiment. On ne pouvait pas dire le contraire. Après avoir fait la fête toute la soirée et toute la nuit, déja, on ne se sentait pas vraiment en forme pour commencer une journée de cours, c'était totalement universelle. Mais quand on avait l'habitude, on avait plus la chance de gérer les choses. Et puis certains avaient une toute autre chance, que rien ne se voit de part le physique. Et puis, 3 heures de sommeil, c'était suffisant pour la jeune femme, qui était déja arrivé en cours, en forme en plus, après une nuit blanche à danser sur la piste en boite de nuit. Elle n'était pas la seule à vivre ainsi. Bref, la jorunée avait commencé. Des cours, des cours, encore des cours. Les heure passaient si lentement, que les aiguilles parraissaient courir au ralentit. C'était affreux comme sensation, elle n'avait envie de rien quand elle était en cours, elle s'amusait avec son crayon, le faisant basculer entre ses doigts fins. Heureusement qu'elle était intelligente, elle avait de bonnes capacités, ça lui rattrapait ses moments de feignardises comme on dit. Pourtant, elle était assez conciencieuse dans son travail. Mais comme tout le monde, les cours ne l'interessaient pas. En particuliers les sciences qui n'avaient aucune valeur à ses yeux.
En parlant de sciences, voici les cours de mathématiques. Comme tous les autres, il passait lentement, si lentement, qu'elle devait jeter toutes les 5 minutes son regard sur l'horloge de la salle pour voir si il n'allait pas tarder à finir. La sonnerie fut d'ailleurs une véritable délivrance, mais le professeur lui coupa son plaisir en l'appellant à son bureau. ça, en effet, ça lui faisait moins plaisir, et ça se voyait très bien d'ailleurs, vue sa petite mine boudeuse. N'empeche, elle n'eut pas beaucoup de temps à sortir ... Vue qu'elle fut envoyé en heure de colle. Trainant des pieds, la jolie brunette soupira, entra dans la salle d'étude et s'assit à une table à gauche contre le mur, bien décidée à laisser passer cette heure comme elle le voulait, c'est à dire sans rien faire, puisqu'aucune justice était démontrée dans l'histoire. Elle n'avait pas à être là. Et à râter son cours de théâtre où elle était présente et directrice de club, qui plus est ! Avoir subit toute la matinée avec des sciences pour être ensuite privée de théâtre, sa passion, pour une faute qu'elle n'avait pas comise, c'était comment dire ... Elle n'arrivait pas à trouver un mot qui ne sois pas vulgaire, en vérité. Elle préfera attendre pultôt que s'enerver. Une heure interminable, mais la sonnerie se fit de nouveau entendre. Midi. Elle n'avait en aucun cas faim, on pouvait en effet affirmer qu'Olympia avait un appétit d'oiseau. Elle fit donc impasse sur le déjeuner et en profita pour aller à la salle de spectacles de l'universitée, là où se déroulaient les cours de théâtre et de comédie.
Une fois à l'intérieure, elle se mit sur le bord de la scène, prit son cahier de note et commença à gribouiller de nouvelles idées pour le cour de littérature et celui de théâtre, elle offrait, en général, son précieux temps à ses deux passions. L'heure passa beaucoup plus vite que les cours de sciences, à un point qu'elle soupira en entendant la sonnerie stridente. Elle descendit de son perchoir, et posa son sac pour filer en cours. L'après-midi se fit moins longue, et à la fin des cours, elle retrouva les autres pompomgirls dans le gymnase pour l'entrainement. C'est en s'échauffant qu'elle vit arriver la troupe de basketteur. Elle les regarda passer en courant, et son regard s'attarda sur un en particuliers. Le sourire lui vint, voyant enfin une bonne raison de continuer sa journée avec le sourire et la bonne humeur. Tandis qu'elle s'entrainait, elle le regardait de temps en temps, ne voulant pas non plus être prise en "flagrant délit". Tout était tellement spécial entre eux, elle ne pouvait point dire le contraire. Olympia était un peu perdue dans cette histoire, elle pensait s'être fait prendre dans son propre jeu. Elle croyait être assez forte pour ne pas s'attacher, juste jouer. Mais cette fois ci, elle n'y était pas arrivé. Et malgré tout, elle ne se résoudait pas à s'en vouloir. Les émotions qu'elle ressentait lorsqu'elle croisait Matthias, elle ne les aurait échangé pour rien au monde. C'est lorsqu'il passa en courant qu'elle voulu reprendre leur petit jeu qui lui avait manqué, une journée ennuyante sans petits défis, voilà de quoi perdre la tête : « Hey, Dashwood, cap ou pas cap de sécher l'entrainement ? »
Un fin sourire se dessina sur les fines lèvres rosées de notre jeune étudiante. Diablesse ? Mauvaise ? Peut-être bien. Il est vrai que sa réputation de petit ange innocent qui n'avait rien à se repprocher et qui n'avait jamais rien fait de mal pouvait être salit, mais elle jouait tellement bien le jeu ... Les gens qui ne connaissaient que sa réputation ne pouvaient la connaitre, l'image de petite fille sage qu'elle renvoyait à la perfection ne corespondait pas vraiment au caractère de la petite brune. Assez étonnant mais véridique. Sa main venait d'attraper avec douceur le débardeur du séduisant étudiant tout en le regardant avec un air de défi, voyant si il en était capable, ou si il allait arrêter le jeu. Dans ce sens là, le jeu serait finit, et elle en serait la gagnante. Et pourtant, à cette idée, elle ne se réjouissait pas. Si le jeu était finit, leur relation serait terminé dans un sens. Elle ne savait pas comment lui avouer qu'elle ne voulait pas arrêter là et qu'elle ne voulait pas le voir partir une fois leur jeu terminé. Au moins, dans leur jeu, ils n'étaient peut-être pas reellement sincère avec les sentiments, mais au moins, ils continuaient à se voir, toujours, tout le temps, et elle préferait ça plutôt que son absence totale. Elle attendit une réponse, la main toujours sur son débardeur, le regardant dans ses yeux clairs. Lorsqu'elle vit son hochement de tête, son sourire s'agrandit légèrement, et elle lâcha doucement son débardeur pour le voir partir, le voyant marcher vers les vestiaires. Il en était capable, c'était pas mal comme défi, elle était fière d'elle, mais, surtout, était fière que lui, ai décidé de le relever. Elle le vit alors Matthias faire demie-tour, revenant sur ses pas. Lorsqu'il se posta près d'elle, se pencha pour lui chuchoter des mots dans l'oreille, elle savoura cette sensation avant de tenter de comprendre le sens de sa phrase :
« Cap de retirer ton haut d’uniforme ici et maintenant avant de me suivre vers la sortie ? » La jeune femme n'en croyait pas ses oreilles. Ils lançaient des défis aussi fous les uns que les autres, de plus en plus extravagants, mais elle adorait ça, elle aurait fait n'importe quoi. Elle ne pouvait touit simplement pas dire non à un défi que lui lançait Matthias. Lorsqu'il se détacha très légèrement d'elle pour la regarder dans les yeux, elle profita de quelques secondes pour admirer son regard. Elle n'hésitait pas une seconde, elle savait très bien ce qu'elle allait faire, ce qu'elle voulait faire, ce qu'elle devait faire. Elle s'autorisa cependant quelques secondes à le regarder sans rien dire, puis, au moment où on ne s'y attendais pas, elle tourna la tête pour jetter un regard aux autres pompomgirls qui continuaient à s'entrainer, et aux autres basketteurs qui continuaient de courir. Elle n'avait rien sous son tee shirt d'uniforme, mais si on regardait bien, il était assez court, donc comme ça ou en soutien-gorge, quelle importance ? (a) Oui, il y avait une différence, mais peu importe. Olympia se fichait totallement du regard qu'on pouvait poser sur elle, seul celui de Matthias avait de l'importance. Elle retira alors sans qu'on s'y attende son haut d'uniforme, se retrouvant à présent en sous-vêtement. Elle souria malicieusement, se rapprochant de nouveau près de Matthias en lui chuchotant : « Entièremment cap ... » Elle prit alors son bras en posant sa main dessus, puis le tira avec elle en souriant vers la sortie. Qui avait dit qu'ils n'étaient pas capable de tout ?
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Sujet: Re: « Cap ou pas cap ? Cap, bien sûr. » ▬ Matt. Dim 1 Nov - 22:26 |
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10h37 Le regard de Matthias se perdit dans l’immense salle. Son texte entre les mains, le grand brun cherchait sa muse, son inspiration. Comment était-il censé jouer Roméo, un homme amoureux, sans aucune inspiration. D’habitude, le jeu était aisé, il n’avait qu’à poser ses yeux admiratifs sur la splendide brune qui présidait le club de théâtre, le joli minois de la femme qui sans le vouloir, lui faisait si bien battre le cœur. Il posait ses yeux quelques instants sur elle, faisant abstraction de tout le reste. Il contemplait son sublime visage, ses lèvres à la fois fine, pulpeuses, mais surtout toujours en train de sourire. Mais aussi ses petits yeux en amandes qui avaient le don de le rendre fou. Oui, la regarder, un instant, quelques minutes lui suffisait à comprendre exactement ce que pouvait ressentir Roméo pour Juliette. Ce sentiment, l’amour lui semblait un peu moins inconnu, un peu plus familier lorsqu’il apercevait les doux traits d’Olympia. Mais la jeune femme n’était apparemment pas décidée à se rendre à leur cours commun. Matthias le comprit lorsqu’il vit les minutes défiler, et qu’aucune jeune femme ne passa le seuil de la porte. Il se concentra alors sur son texte, tentant de mémoriser les phrases une par une afin de pouvoir être le meilleur possible dans son rôle. Si l’émotion n’y était pas, au moins il n’aurait pas de trous de mémoire gênant. Mais était ce vraiment cela le théâtre ? Un texte appris par cœur, récité sans aucune émotion ? Matthias aurait certifié que non. Mais malheureusement, il ne pouvait que fournir cela, sans elle, sans celle qui savait si bien l’aider à donner un sens à tout cela. Etrange, cela l’était. Et lorsqu’il se rendit compte de ses pensées, tout se mélangea dans son esprit. Cette fille le déstabilisait, c’était certain. Depuis qu’il l’avait rencontré, tout n’avait été que jeu. Aucune règle, simplement celle de s’amuser, de dépasser les limites, de connaître le goût du risque. Et entre eux, ce n’était que cela, un jeu. Pourtant, dans ses moments perdus, Matthias tentait de s’imaginer ce qu’aurait put être leur relation sans le jeu. Mais lorsqu’il le supprimait de son esprit, il ne voyait vraiment pas ce qui aurait put rapprocher la jeune femme de Matthias. Pouvaient-ils vraiment s’apprécier sans lui ? Pouvaient-ils être amis sans ce jeu farfelu ? Pouvaient ils passer autant de temps ensemble ? Toutes ces questions s’entrechoquaient dans son esprit. Heureusement, une voix féminine vint couper ses réflexions intérieures.
« Matthias on répète la scène ? » Demanda une jeune femme blonde. Jeune, ou presque, il s’agissait d’une actrice sans succès qui s’était vue obligée de travailler dans une université pour arrondir ses fins de mois. Une jeune femme sans talent, ce serait assez méchant de le prétendre, mais elle n’avait pas réussi à percer. Elle possédait la technique, elle savait faire ressentir l’émotion à son public, mais son minois n’avait sûrement pas plut aux grands scénaristes. Alors elle se retrouvait là, à apprendre à des jeunes adultes comment s’y prendre pour donner vie à un texte. Sa longue chevelure blonde était remontée en un chignon, elle avait ce petit air sérieux, qui fit comprendre à Matthias que c’était maintenant qu’elle l’attendait sur scène et pas dans deux heures. Le jeune homme hocha la tête et monta sur l’estrade. En face de lui, une jeune femme plutôt timide pour qui les mots avaient un mal fou à sortir. Olympia n’étant pas là, c’était à elle d’interpréter Juliette. Matthias sourit lorsqu’elle perdit complètement ses moyens. Pas qu’il fut heureux qu’il lui arrive une telle chose, mais peut être qu’au moins, on ne remarquerait pas son manque de dévouement pour le rôle ce jour là. Son manque d’émotion passerait sûrement inaperçu. Ou pas… 11h47 « Matthias peux tu venir me voir quelques instants ? J’ai besoin de te parler… » Matthias comprit à l’entente de cette phrase que sa prestation, assez médiocre, n’était pas passée inaperçue. Il soupira, rangea dans son trieur son texte et attendit que la salle entière se vide avant d’aller se poster face au professeur de théâtre. Celle-ci lâcha son chinois, immédiatement son air parut moins sérieux, pourtant, lorsqu’elle commença à se racler la gorge, le jeune homme comprit que finalement, il n’allait peut être pas passé un bon moment. Il baissa les yeux, examinant les chaussures quelques peu ridicules de la grande blonde. Mais ne se permit pas un petit rire, et tenta d’affronter son regard comme si de rien n’était. « Je suis désolé de te dire cela Matthias, mais si tu ne te ressaisis pas au prochain cours, je me verrais obligé d’attribuer ce rôle à un autre… » Commença t-elle la voix sèche avant de se radoucir en voyant le manque de réaction du jeune homme, qui la fixait toujours, stoïque. « Je n’ai vraiment pas compris, d’habitude tu es excellent, tu fais passer une émotion incomparable, et là rien. Comme si tu n’étais pas du tout dans ton personnage. Et si je me rappelle bien, c’était la même chose la dernière fois que l’on t’a changé de Juliette… Alors je me demande Matthias, s’il n’y a pas un souci… Pourquoi n’arrives-tu à jouer ce personnage amoureux qu’en face d’Olympia Carlson Blakes ? » Le questionna t-elle. Matthias ravala sa salive. Cela était alors si évident ? Même pour une inconnue qui ne connaissait rien à son histoire personnelle ? Matthias ne trouvait rien à répondre à de telles questions. Il ne savait pas, il ne comprenait pas, il était tout simplement assez incapable de l’expliquer. Il haussa les épaules, pour montrer qu’aucune réponse n’était possible à formuler. Le regard du professeur se fit assez interrogateur, mais le jeune homme restait muet face à de telles interrogations. 17h22 Alors qu’il était posté devant la jolie brune, ce moment traversa son esprit. Oui, il n’avait sut qu’être muet lors de cet instant, quelques heures plus tôt. Mais maintenant, il ne voulait pas être séparé de la splendide Olympia. Il savait qu’il se devait de jouer son rôle de co-capitaine, surtout aujourd’hui où l’on avait besoin de lui, mais renoncer, c’était mettre fin au jeu, et cela était guerre ce dont il avait envie, bien au contraire. Arrêter le jeu, c’était risquer de devoir oublier ce genre de moment privilégié avec la jeune femme qu’il avait tant appris à apprécier. Au début, cela n’avait été qu’un jeu. Ils s’étaient amusés, sans qu’il n’y ait vraiment d’importance, mais au fil du temps, les moments ensembles, à décompressés, à rire, étaient devenues des besoins, des nécessités. Et là, alors qu’elle le tentait, il ne put refuser. Mais c’était aussi à lui de jouer, et il lui lança un défi, après avoir relevé celui qu’elle lui avait lancé. La jeune femme plongea son regard dans celui de Matthias, il n’avait aucune idée de la réponse qui l’attendait, Olympia savait être si impressionnante, si déroutante. En effet, la jolie brune était un tourbillon de vie, incompréhensible mais si intéressante qu’il était impossible de ne pas être scotché à ses lèvres lorsqu’elle daignait parler, de ne pas être admiratif devant chacun de ses gestes. Elle envoûtait les gens, ou alors n’était ce que Matthias ? Il n’aurait sut répondre à cela. Les secondes défilaient, tandis que la magnifique jeune femme ne se déshabillait pas. Une partie de lui désirait qu’elle le fasse, voulant voir leur jeu s’éterniser. Il avait besoin d’elle, c’était assez étrange, besoin de sa présence, elle savait si bien le ravir, lui redonner le sourire, même après une journée des plus mauvaises, après une gueule de bois épouvantable, une médiocre prestation dans son cours préféré ou encore une promesse incapable à tenir vis-à-vis de son équipe. Oui, quand tout semblait ne pas aller, quand son ciel semblait être gris, un rayon de soleil apparaissait et réduisait sa mauvaise humeur en miette. Son soleil n’avait d’autre nom que le doux de prénom d’Olympia. La jeune femme le stoppa dans ses pensées, lorsqu’elle tourna la tête. S’en suivit un mouvement brusque et elle se retrouvait uniquement en soutien gorge. Le grand brun ne put s’empêcher d’être admiratif face au spectacle de la petite brunette. Elle était si jolie, et si attirante, cette tenue ne faisait que procurer un frisson d’excitation dans chacun des membres du corps du jeune garçon, aux hormones peut être un peu trop agités. Pourtant, il ne tenta rien. Il se contenta de lui rendre son sourire malicieux. D’une voix douce elle susurra quelques mots. Cap de tout. C’était bien là leur problème à eux deux. Cap de tout, du meilleur comme du pire, tellement cap de tout qu’il était difficile de décerner les choses qu’ils avaient vraiment envie de faire ou dire des choses qu’ils disaient ou faisaient uniquement dans l’optique d’un jeu. C’était assez déroutant, mais il s’y était habitué. La jeune femme attrapa son bras, et l’entraîna vers l’extérieur, toujours vêtue uniquement de son soutien gorge. Souriant, face au culot de la jeune femme, il la suivait, passant à son tour devant elle, pour l’entraîner devant le gymnase. L’air frais, mais tout de même assez chaud prit la place de l’air surchauffé du gymnase. Ils sortirent dehors et la grande porte en verre se referma derrière eux. Dans un éclat de rire, Matthias se retourna vers la belle. Il était tellement bien, toute sa journée venait de s’égayer. Il la plaqua contre le mur, délicatement et se mit devant elle, la protégeant ainsi de la légère brise de vent flottant dans l’air. Une de ses mains vint caresser du bout de ses doigts agiles l’épaule dénudée de la jeune femme, et il plongea son regard dans le sien, à nouveau.
« Je ne voudrais pas que tu attrapes froid princesse, je m’en voudrais si tu étais malade à cause de moi… » Dit il comme pour trouver une excuse, assez stupide, à son rapprochement soudain. Il la fixait, toujours aussi intensément. Le jeu n’était pas près de se finir, il ne le désirait pas, il voulait pouvoir encore longtemps profiter de sa douce odeur fruitée, féminine et sucrée, qui lui faisait si souvent tourner la tête. « Que veux-tu faire maintenant ? »
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Olympia I. Carlson Blakes
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Sujet: Re: « Cap ou pas cap ? Cap, bien sûr. » ▬ Matt. Lun 2 Nov - 0:15 |
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Rien de bien destrayant dans cette journée, elle en était presque lassante. Olympia n'était pas une genre de fille à ne rien faire de ses journées, elle aimait faire ce qu'elle voulait, elle adorait faire des petites actions plus folles les unes que les autres, pour elle, la vie était loin d'être un long fleuve tranquille. Elle aimait qu'elle soit parsemée de petites choses qui mettaient du piment. Après tout, rien ne pouvait être plus interessant qu'une vie bouleversée par tout types d'évènements. Elle ne pouvait point dire le contraire, elle adorait ça. Et elle n'était certainement pas la seule, croyez-moi. Seulement, ce jour là, il n'y avait rien pour lui plaire. Pas de cours de littérature le mardi, ni d'anglais, ni de psychologie, ses matières préférés. Il y avait juste des maths, de la physique, de la chimie, et des sciences de la vie et de la Terre. En gros, c'était le jour qui rassemblait tout ce que la petite princesse detestait, et autant dire que la jeune brunette n'avait pas beaucoup de patience. Elle aimait les défis, seulement, dans ce genre de situation, elle aimait avoir ce qu'elle voulait, tout ce qu'elle voulait, et tout de suite. Heureusement, une petite once de lumière vient éclaircir sa journée, car après les mathématiques, il y avait THE cours de théâtre & de comédie. C'était sa folle passion, mise à part la littérature, bien sûr, mais ce qui était bien, c'était qu'elle n'avait pas besoin de choisir entre les deux.
Souvent, nos passions sont contradictoires : la danse et le cheval, la photographie et la medecine, ... Elle, c'était le théâtre et la littérature. Autant dire qu'elle avait de la chance, le théâtre était étroitement liée à la littérature, et encore, l'adverbe "étroitement" était loin d'être un euphémisme. Elle attendait ce cours là avec impatience, sachant, en plus, que le cours allait se baser sur les répétitions des duos Roméo&Juliette. Et, ironie du sort, les deux selectionés étaient Matthias & Olympia. A vrai dire, jouer Juliette lorsque le grand amour de celle ci est joué par Matthias, c'était vraiment la situation qu'Olympia pourrait rêver. En même temps, soyons francs et objectifs, les deux meilleurs acteurs du cours de théâtre, c'était incontestablement nos deux adolescents. Qui pouvait prétendre le contraire ? Ce n'était pas pour rien qu'Olympia était vu comme un petit ange innocent et bosseur, ceux qui la connaissaient vraiment, comme Matthias, savaient très bien que cette phrase était bien ironique. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences : elles sont souvent trompeuses, l'habit ne fais pas le moine. Ne toutes manières, on verrait mal Olympia en moine, ou pire, en bonne soeur (a). Après tout, peut arriver. Enfin, bref. Elle attendait cette heure là avec impatience.
Elle s'imaginait déja. Elle allait retrouver Matthias, et elle était heureuse de constater que cela lui faisait oublier toutes les heures de sciences qui l'attendaient. Sa chevelure emmêlée, sa peau douce, son sourire craquant et son regard charmeur ... Elle ne s'imaginait pas passer ne serait ce qu'une mationée sans leur interminable jeu. Leur relation avait beau être perplexe, elle se rendait compte qu'elle s'attachait de plus en plus à lui, chose qu'il s'interdisait en général, mais c'était tellement agréable qu'il lui était impossible de ne pas sourire quand elle le voyait, de penser à lui lorsque les heures de cours se faisaient longues, lorsqu'il n'était pas avec elle en chimie, ou encore en espagnol, ... Elle se rendait véritablement compte que leur relation pouvait être exclusivement dangereuse, dans le sens où les relations pouvaient vraiment s'en mêler, et Olympia en avait la preuve concrète. Néanmoins, elle n'avait jamais été aussi fière d'interprêter le rôle de Juliette qui lui correspondait à la perfection. D'accord, d'accord, elle n'était pas blonde. Mais elle avait les cheveux longs, la taille fine, elle était également petite et elle avait ce petit air angélique, tout innocent et chaste que les peintres aimaient donner aux anges. Mais, au dessus de tout cela, elle jouait le grand amour d'un homme qui était joué par celui qu'elle aimait dans la vraie vie. C'était assez étrange comme sensation, mais tellement agréable. Et c'était vraiment super de jouer cette situation, autant agréable que jouer leur jeu du cap ou pas cap. Comme quoi, ils jouaient toujours et se voiler toujours la face. Pour l'instant, elle n'était capable que de ça.
Mais voilà que toutes ses espérances avaient été ruinés en un claquement de doigt, en un seul geste de main de la part du remplaçant de mathématiques. Voilà qu'à cause de la perversité d'un professeur, elle se retrouvait collée, et interdite de cours de théâtre. Franchement, où allait le monde ? >< Nul part, d'après elle. La jeune étudiante avait vraiment envie de sortir de ses gonds, mais conciente que sa colère ne servirait pas à grand chose et qu'elle ne fairait pas avancer la situation, elle décida grâce à une grande maitrise de soi, de se calmer et d'attendre que l'heure passe, faisant malheureusement une croix sur son rôle de Juliette pour la journée. Elle se vengerait et elle profiterait encore plus de l'heure qui viendrait jeudi, elle se le promettait. Elle avait déja hâte d'y être. L'heure était passé assez lentement, comme tout le reste de la journée. L'heure de répétition de pompomgirls arrivait enfin, et c'est là qu'elle croisa Matthias pour la première fois de la journée. Cela lui redonna du baume au coeur, et c'est la première fois de la journée qu'elle sentait qu'elle allait enfin s'amuser. Elle donna le premier gage, incapable de résister à l'envie de le voir le défier. Ce qu'il fit, évidemment. Mais comme toujours, il donna le suivant. La jeune brunette fixa le grand brun dans les yeux, sans rien dire, se contentant d'être là, à fixer son regard émeraude si plaisant à regarder. En un rien de temps, elle accepta son gage en retirant son tee shirt, se retrouvant alors en soutien-gorge, ce qui était assez étonnant, en plein entrainement.
Se reprenant alors, elle fit un sourire, le prenant doucement par le bras pour l'entrainer à la sortie. Elle se doutait bien que tous les regards devaient se porter sur eux, pas très étonnant. Un basketteur qui s'était arrêté de courir et une pompomgirl qui avait décidé de faire un show streap-tease en directe, ça passait pas forcément inaperçue (a). Mais à vrai dire, elle n'en avait pas vraiment concience, à croire qu'il n'y avait que Matthias et Olympia au monde, juste eux deux, dans leur monde de jeu, comme des enfants. Elle le tira par le bras et couru vers la sortie, le voyant la dépasser, ainsi, c'était uli qui l'entrainait à la sortie. Une fois dépassée la porte qui se referma derrière eux, pleine de joie de vivre, notre étudiante éclata de rire avec son acolyte, passant sa main dans sa chevelure pour détacher sa queue de cheval, laissant ses cheveux détachés, et passa ses deux mains dans sa chevelure sauvage. Elle sentit alors la différence de température, surtout dans cette tenue, mais elle ne regrettait absolument rien, bien au contraire. Elle souria au séduisant jeune homme lorsqu'il se retourna vers elle, et le vit alors s'approcher, s'approcher encore, jusqu'à la plaquer doucement contre le mur. Elle adorait cette position, son regard se reposa alors dans le sien, un petit sourire sur ses lèvres, incapable de lui résister. En effet, ainsi, elle n'avait plus froid, et elle aurait bien aimé rester dans cette position toute la journée si elle le pouvait. Quoi qu'avec le cap ou pas cap, tout était possible ...
Un frisson délicieux la parcourue lorsque Matthias passa ses doigts fins sur la peau de son épaule, elle les regarda d'ailleurs faire un tracé sur sa peau, puis elle reposa son regard dans celui de Matt : « Je ne voudrais pas que tu attrapes froid princesse, je m’en voudrais si tu étais malade à cause de moi… » Elle continua de le fixer dans les yeux en souriant doucement, un petit air de malice au fond des yeux. Elle attrapa doucement son debardeur pour l'attirait un peu plus contre elle, trouvant la distance qui les séparait encore un peu trop importante : « Dans ce cas là, approches toi encore un peu, sinon je vais attraper le premier virus qui passe » Drôle d'escuse pour le sentir encore plus proche d'elle, mais, après tout, il faisait froid quand on était à l'extérieure, surtout en petite tenue comme ça, mais la présence de Matt n'avait aucun mal à la réchauffer. Elle profita d'avoir le tissu de son debardeur entre ses mains pour les monter délicatement, ayant par la suite ses bras autour du cou du jeune homme. Elle demanda par la suite, parlant de l'entrainement de basket : « Tu ne vas pas avoir des ennuis ?» Laissant ses doigts fins sur sa nuque, elle ne lâchait pas son regard tandis qu'il reprit la parole : « Que veux tu faire maintenant ? » Le son de sa voix lui était tellement agréable qu'elle pouvait passer une demie heure à boire ses paroles. Elle adorait son timbre de voix feutré, séduisant. Elle répondit alors avec un petit air de malice : « Voir de quoi tu es capable ... » Et ben oui, c'était tout de même à elle de lancer un défi, c'était à son tour. Elle prit un petit air pensif, et voulu profiter du gag comme elle le voulait. Le fait d'être seulement habillée d'un soutien-gorge et d'une jupette la mettait dans une position assez compromettante, et lui faisait obligatoirement penser au corps du jeune américain en face d'elle. L'ayant déja vu, elle pouvait dire que la seule envie qu'elle avait à cet instant, c'était qu'il soit dans la même tenue qu'elle, et elle se priva pas de le faire savoir. Elle dit alors d'une voix démesurémment innocente : « Cap ou pas cap de retirer ton tee-shirt ? Je ne veux pas être la seule à risquer de tomber malade, question de solidarité.»
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matthias dashwood
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Sujet: Re: « Cap ou pas cap ? Cap, bien sûr. » ▬ Matt. Mer 4 Nov - 1:07 |
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15h49
Un coup de crayon, une esquisse, un semblant de bout de toile, qu’est ce que cela représentait pour Matthias ? Une réelle passion qu’il s’était découvert, peu de temps après le décès brutal de sa mère. Il avait ressentit ce besoin d’évacuer, de laisser sortir de son esprit toutes les pensées tristes qui s’y accumulaient. Les larmes n’avaient jamais coulé sur son doux visage pâle depuis cet épisode tragique, et finalement, il s’y était pris autrement pour laisser les choses sortir de son esprit, de son être entier. Le dessin. Il avait commencé à gribouiller quelques formes perdues sur des pages blanches, puis finalement avait commencé à y mettre vraiment le cœur, et avait finit par dessiner de magnifiques portraits de sa mère. Plongeant dans des souvenirs heureux, il l’avait dessiné, dans un éclat de rire, ou alors dans un moment de colère. C’était sa façon à lui de ne rien oublier d’elle, de prolonger ses souvenirs, cela lui faisait du bien et lui occupait l’esprit, au moins le temps que le dessin ne soit achevé, c’était ainsi, qu’était née, quelques mois plus tôt son penchant pour l’art, le dessin, et même par moment la peinture. Parfois, la peine semble être la meilleure source d’inspiration pour un artiste, et ce fut le cas, pour Matthias Dashwood.
Pouvait-on vraiment parler de peine lorsqu’assis, dans le froid glacial du mois de novembre, dans l’immense parc qui surplombait la ville, il dessinait, les traits fins et doux d’un visage qui hantait son esprit. Il avait essayé d’aller en cours de mathématiques, il avait tenté, tant bien que mal d’écouter, de tenter de s’intéresser au discours du professeur, mais au bout d’une heure il avait complètement abandonné. Il avait préféré sortir de la salle, prétextant un mal de tête insoutenable. Au lieu de rentrer chez lui et de plonger sous sa couette, il avait préféré rester près de l’université, où il se devait de rejoindre l’entraînement. Il avait alors choisis le parc, l’endroit était désert, les températures fraîches de ce milieu d’automne influençait les gens à moins fréquenter cet endroit splendide, plein de vie les journées ensoleillés et chaudes. Mais au moins, il pourrait réfléchir en paix, dessiné sans être distrait par les rires d’enfants, ou par les conversations de nouveaux couples naissants. Assis, sur le dossier d’un banc, une chemise à la main, et un crayon dans l’autre, Matthias dessinait un visage féminin, avec le plus de précision possible. Ce visage n’était autre que celui de la femme qui hantait son esprit depuis quelques temps, plus qu’avant. Olympia I. Carlson Blakes. Un prénom qui lui était impossible d’oublier, un visage doux, un sourire rayonnant, découvrant de fines dents blanches. Un nez fin qu’il aurait aimé pouvoir dessiner encore plus vivant, des lèvres fines, pulpeuses et rougeâtres qui l’attiraient tant depuis qu’il la connaissait. Une magnifique chevelure, encadrant son visage d’ange, et tombant en cascade sur ses frêles épaules. Splendide, magnifique, mais pourtant bien moins sur son dessin que dans la réalité. Cette femme occupait son esprit ces derniers temps, il pensait souvent à elle, et une pointe de jalousie s’emparait de lui dès qu’il la croisait, faisant les yeux doux à n’importe quel jeune homme se trouvant près d’elle. Elle était cette séductrice si sûre d’elle, et elle avait de quoi l’être, on n’aurait put lui reprocher aucune maladresse. Elle savait s’y prendre, et son charme fou ne laissait personne indifférent. D’habitude, Monsieur Dashwood partageait aisément les femmes qu’il côtoyait, avec elle, tout semblait bien différent. Il n’aurait sut l’expliquer. Et d’ailleurs, comment expliquer qu’un jeu puisse se transformer en quelque chose d’aussi fort ? Matthias aimait jouer avec elle, il aimait la sentir capable de tout faire pour lui. Il voulait ne jamais avoir à mettre fin à ce jeu, qui semblait être la seule chose qui les maintienne ensemble. Son crayon à papier dérapa, lui dessinant de magnifiques longs cils lorsqu’un rire grave et rauque parvint à son niveau. Il n’eut pas besoin de lever les yeux pour savoir qui se trouvait devant lui. Un grand brun, qui était depuis le bac à sable son meilleur ami. Celui-ci n’attendit aucune permission pour se laisser tomber sur le banc, au côté du grand brun. Matthias, quelque peu gêné, sans vraiment comprendre pourquoi, posa son bras sur la feuille de papier comme pour dissimuler son œuvre si l’on peut appeler cela ainsi. D’ailleurs, ce geste n’échappa pas à son ami qui sourit en le fixant. Ce geste était révélateur, un peu trop peut être, à tel point qu’il se demanda pourquoi il s’était sentit obligé de cacher ce dessin. Peut être parce qu’il s’agissait du reflet de ses plus profondes pensées, et qu’il était impossible pour Matthias Dashwood de justement faire profiter aux autres de ce qui se trouvait dans sa tête, dans son esprit. Ses pensées étaient personnelles, simplement.
« Tu dessines bien. J’ai même réussit à la reconnaître. Dis quand est ce que tu vas enfin m’avouer que ce n’est pas une fille comme les autres ? » Le questionna son ami, le fixant avec un air espiègle au bout des lèvres. Ils se disaient tout, ou presque. Ils pouvaient parler de tout, mais révéler ses sentiments à l’autre semblait être impossible. Surtout pour Matthias, qui se révélait être quelqu’un de particulièrement pudique sur ses émotions. Il était difficile de lui soutirer des informations sur lui, son avis ou encore son ressentiment, sur presque tous les sujets. Cela n’en était qu’un de plus sur lequel il préférait rester discret. « Je ne vois pas de quoi tu parles… » Répondit simplement Matthias en fourrant le dessin dans sa chemise. Etrangement, son compagnon ne semblait pas l’entendre de cette oreille. Mais comment cacher quelque chose à une personne qui nous connaît depuis le bac à sable ? Cela semblait assez difficile. Matthias ferma les paupières, une fois son dessin à l’abri. Le soleil frappait fort malgré les fraîches températures. Il aimait sentir la sensation de chaleur sur sa peau. Son ami n’insista pas. Il aurait de toute façon bien le temps de le questionner sur la splendide Olympia qui semblait tant intéresser Matthias. Est-ce qu’elle lui plaisait ? Est-ce qu’il aurait voulut être plus qu’un ami ? Est-ce qu’il l’aimait bien ? Est-ce qu’elle était importante ? Tout s’embrouillait dans son esprit, à tel point qu’il n’aurait pas sut répondre à ses questions le plus sincèrement possible.
17h34
Là, dehors, collée contre le mur du gymnase contre cette splendide brune, à la chevelure à présent détachée. Cette chevelure plutôt longue qui dégageait une odeur fruitée de shampoing. Elle était belle, elle sentait bon, elle l’attirait, à cet instant il n’aurait put le nier. Olympia lui faisait un effet fou. Elle n’avait besoin que de bouger doucement ses lèvres pour qu’il reste scotché à celle-ci, attendant le moment où il pourrait déposer un baiser sur celles-ci, l’air de rien, comme s’il jouait. Encore. Ce jeu portait bien souvent le chapeau pour toutes les tentatives qu’il faisait, assez déplacé parfois. Mais la proximité ne parut pas déplaire à la belle qui l’attira par son débardeur pour le rapprocher d’elle. S’enivrer de son odeur devenait possible. Il plaqua ses mains sur le mur tandis que seuls leurs visages ne se touchaient pas encore. Il eut même la chance de sentir son souffle chaud lorsqu’elle parla. Sa voix était séduisante, sensuelle sans qu’elle n’ait à prendre une intonation spéciale. Des mots se formèrent du bout de ses lèvres, oui il n’aurait pas aimé qu’un virus ne s’empare d’elle. Malade, elle ne pourrait plus jouer et il devrait se passer d’elle, sur une durée trop longue. Cela avait amplement suffit une répétition de théâtre sans elle, il n’en supporterait pas une de plus. Il aimait trop jouer son Roméo. En pensant ainsi, parfois il s’effrayait, ne comprenant pas vraiment ce qui le poussait à avoir ce genre de pensées. L’une de ses mains vint se positionner dans le dos de la belle, la collant ainsi plus encore à sa silhouette chaude.
« Ca va comme cela ? Tu crois que je fais un bouclier efficace contre tous les virus ? » La questionna t-il d’un petit air malicieux. Qu’est ce qu’il aimait ce genre de moment. On aurait put leur trouver une banalité ennuyante, mais il ne trouvait pas lui. Il se sentait bien, vivant, pour la première fois de cette longue journée. Allait-il avoir des ennuis ? Comme si l’un d’eux s’en préoccupait vraiment. En réalité, sûrement. Les joueurs ne comprendraient sûrement pas son manque de présence, et on parlerait encore sur lui, disant qu’il n’est pas le meilleur co-capitaine qu’il ait été possible de trouver. Mais il s’en fichait. Plus rien ne compter si ce n’est les grands yeux de biche de la jolie brune qu’il tenait contre lui. Sa poitrine était couverte d’un fin morceau de lingerie, et son esprit aimait à s’imaginer exactement ce que ce minuscule bout de dentelle pouvait réellement cacher. Cette idée trottait dans sa tête, et il était impossible de l’en chasser. C’était un homme après tout, un homme vulnérable, certes, mais uniquement face à elle, qui semblait être devenu l’unique objet de son désir, à cet instant précis. Cependant, il ne voulait pas paraître grossier, ou maladroit, ce n’était pas son but, et de toute façon il ne voulait pas de cela. Il voulait jouer, encore, profiter de l’esprit surprenant que pouvait avoir Mademoiselle Carlson Blakes. Cela lui plaisait tellement. Et lorsque la jeune femme lui dit avec son petit air de malice, excitant sois disant passant, qu’elle voulait voir de quoi il était capable, il sourit et s’approcha du creux de son oreille pour y déposer quelques paroles doucement.
« Je pourrais très bien être capable de tout Mademoiselle Carlson Blakes… » Ces quelques mots étaient véridiques. Il aurait tout fait pour ne jamais cesser de l’avoir près de lui. Etrange, mais véridique pourtant. Prêt à tout. Au plus fou, au plus drôle, au plus gênant, tant qu’il pouvait s’amuser en sa compagnie. Elle était son oxygène, le jeu était une nécessité. La jeune femme ne perdit pas vraiment de temps avant de le défier à son tour. Retirer son débardeur, c’est ce qu’elle voulait. Et il ne semblait pas que ce soit bien dur. Malgré les fraîches températures. Pourtant, le suspens était son fort. Ou du moins le ridicule. Matthias se recula, se décollant de la jeune femme, et doucement, entama une danse, quelque peu ridicule. Sa voix rauque imita quelques notes de cette musique que l’on entend lors de striptease à la télévision. Il y ajouta quelques paroles. « Voulez vous couchez avec moi ce soir ? » Prôna t-il tout en remontant doucement son débardeur sur ses muscles saillants. Le sport avait était bénéfique pour son corps d’athlètes. Il leva les bras doucement, tout en riant et retira son débardeur ajoutant quelques pas de danse à ce mini striptease. Puis, il le fit tourner au bout de sa main avant de le jeter sur la petite brune qui semblait rire.
« Avoues que tout ce que tu voulais c’était pouvoir admirer mon corps ! Il te plaît hein ? Petite coquine ! » Dit il, laissant son rire cristallin s’échapper de ses lèvres fines et pulpeuses. Il se rapprocha à nouveau de la jeune femme, seule spectatrice de son spectacle. Il s’appuya contre le mur à côté d’elle, mais ne regardant pas vraiment, tellement obnubilé par la jeune femme, il ne se rendit pas compte que c’est contre une petite porte entrouverte qu’il s’appuya, celle-ci bougea, l’obligeant à reprendre son équilibre. Le bureau personnel du coach. C’est ici qu’il avait passé du temps à se faire disputer de ses absences, il connaissait l’endroit par cœur. Son regard se posa sur le bureau, complètement vide. Il se retourna vers la jeune femme et reporta son attention sur elle. « J’ai soif, il se trouve qu’il y a de l’alcool dans le bureau du coach, dans son petit frigidaire personnel. Il le boit quand on gagne des matchs, et aussi parce qu’il semblerait qu’il soit quelque peu alcoolique. Alors princesse, cap d’en prendre une ? Je meure de soif… » A tout moment le coach pourrait revenir, mais le danger était agréable…
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Sujet: Re: « Cap ou pas cap ? Cap, bien sûr. » ▬ Matt. Jeu 5 Nov - 23:49 |
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8 heures. La journée n'avait rien de particuliers. Elle s'était levé et s'apprétait à commencer les cours. Rien de bien particuliers dans la journée, en somme. La petite brunette avait les cheveux très fins et très raide, comme à son habitude, et ceux-cis tombaient en cascade sur ses frêles épaules, ainsi que dans son dos. Son sac à bandouillière était posée sur son épaule gauche tandis qu'elle marchait dans le couloir principal, l'air pensive. Malgré sa popularité et son air séducteur, elle était parfois mystérieuse, très souvent dans les nuages. Rien d'étonnant chez la jeune femme lorsqu'on la connait vraiment. Se dirigeant vers son casier qui était le numéro 127, elle resta devant, immobile, les yeux fixées sur la porte de ce dernier.
* FLASH BACK ON *
Matthias et Olympia courraient comme deux gamins dans le couloir principal, riant aux éclats. Olympia débarqua la première, tenant entre ses mains un bouquin de chimie, d'ailleurs, en parlant de chimie, elle se trouvait dans la blouse de chimie, son cours précédent. Suivie de très près par un Matthias déboulant dans le couloir, la suivant à la trace, riant autant qu'elle, vêtu également d'une blouse blanche. De vrais gamins, mais deux gamins qui donnaient tant le sourire. Olympia arriva la première à son casier, éssouflée, elle attendit Matthias, un sourire vainqueur sur les lèvres assez mignon : « J'ai gagnééé ! J'espère que j'aurais droit à une récompense un jour ! » Elle riait doucement, esperant qu'il retiendrait cette phrase, genre un petit défi en plus gratuit x) Comme ça elle pourrait se permettre une folie de plus (a). Elle lui tendit son bouquin de biologie tandis que Matthias, la main posée sur son casier juste au dessus, l'attrapa de l'autre, le sourire aux lèvres. « Promis ! » Olympia lui offrit un grand sourire, puis ouvrit son casier afin de prendre son livre de physiques. Il était tout en haut, elle se mit sur la pointe des pieds pour l'attraper lorsqu'elle le vit disparaitre sous ses yeux : Matthias venait de lui piquer son bouquin, l'agitant sous ses yeux avec un sourire moqueur. Ralala, vraiment, c'était vraiment pas marrant de faire une descrimination contre les petits de ce genre là x). La petite brune essaya de l'attraper au vol, rien à faire : « Rends-moi ça, Dashwood ! » Celui ci le secoua encore sous son nez, un grand sourire sur ses lèvres, amusé, taquin : « Faudrait peut-être que tu le mérites dans ce cas-là ... » La jeune femme fit un sourire résignée et dit : « S'il te plaiiiit rendez moi mon bouquin, O, toi, grand Matthias Clooney de l'universitée ! » Elle prit un air théâtrale en le comparant à Georges Clooney, évidemment pour la tenue de medecin qu'il portait x). Qui lui allait parfaitement bien d'ailleurs, malgré qu'elle serait bien interessée si il la retirait ... Il ria légèrement avant de lui tendre le bouquin : « Cela suffira pour la journée. » Olympia lui prit des mains en disant avec humour : « Tu n'es qu'un sale incorigible ! » Elle souria avant de refermer la porte de son casier alors que Matthias disait avec une fausse prétention pour la faire rire : « Avoue-le, c'est ce qui fait mon charme. » Olympia reposa son regard sur lui, un petit sourire sur les lèvres, prise d'une légère pulsion, elle l'attrapa doucement par la blouse puis le plaqua délicatement contre le casier, le regardant dans les yeux avec un petit sourire : « Après mûres reflexions, tu es mieux que Georges Clooney ... Tu es vraiment sexy dans cette blouse » Elle le lâcha en faisant un dernier sourire et s'éloigna vers un autre couloir, disparaissant comme elle était venue.
* FLASH BACK OFF *
Elle ne pu s'empecher de faire un petit sourire adorable, inconciemment. Lorsque le souvenir d'un de leurs moments lui donnaient envie de sourire alors qu'elle n'avait même pas commencé la journée, à croire que leur relation lui administrait un excès d'optimisme. Une bonne chose, c'était certain, mais une chose assez curieuse. Après tout, elle aimait séduire les hommes, c'était pas nouveau. Seulement, dans cette situation, c'était assez différent. En effet, on pourrait mettre ça sur le compte du jeu, ce jeu si original auquel ils se livraient lorsqu'ils se retrouvaient, mais elle n'y croyait pas trop. Elle pensait, en revanche, que c'était un facteur. Mais non, ça ne faisait pas tout ... Il y a avait un petit quelque chose derrière tout ça. Petit ... C'était un peu joliment dit, parce que ça lui prenait 50% du temps de ses reflexions, que cela lui donnait le sourire, et qu'elle se sentait ... Mince elle n'arrivait pas à l'admettre ... Jalouse. Voilà, c'est le mot exacte, elle était jalouse lorsqu'elle savait que Matthias était avec d'autres filles, à faire on ne sait trop quoi. Certes, il était majeur, consentant et il devait jouer avec n'importe quelle fille, elle en était totalement conciente et elle ne voulait pas le bloquer dans sa vie en se donnant le rôle d'une ... Amie, trop possessive. Mais c'était plus fort qu'elle et ce sentiment grandissait au fur et à mesure. Elle n'était pas resté plantée comme un piquet durant toutes ses reflexions : ayant ouvert la porte de son casier, elle prit deux livres dont elle avait besoin pour les deux premiers cours, dont celui de mathématiques, qui ne lui donnait pas particulièrement envie d'ailleurs. Elle referma doucement, inutile d'entendre le son strident du fer rouillé. Elle se dirigea alors vers sa salle d'anglais, elle avait un peu d'avance, mais il vallait mieux arriver deux minutes avant que deux minutes après, comme on dit. Elle traversait le couloir, les deux livres serrés contre sa poitrine, lorsqu'elle vit une jeune femme qui lui était familière, familière était le mot, puisque c'était sa demie-soeur. Les deux jolies jeunes filles se haissaient mutuellement depuis que chacune connaissait l'existance de l'autre. Et, croyez moi, avec le caractère assez explosif des deux, pas étonnant que leur rencontre se faisait toujours avec une ou deux petites vannes. Cette fois ci, c'est Olympia qui ouvrit les hostilités. Un sourire de diablesse apparut sur ses fines lèvres rosées :
« Tiens tiens. Le petit ange est debout si tôt ? A croire que tu n'as pas bossé cette nuit, je te croyais pourtant plus professionelle que ça, tu me déçoit fortement. » Olympia souria de manière assez mystérieuse, et malicieuse, qui avait dit qu'Olympia était un petit ange ? Bon, d'accord, tout le monde. Mais qui la connaissait vraiment ? Personne. Et qui savait que c'était une bonne actrice ? Beaucoup, certes, mais pas grand monde savait qu'elle appliquait ses talents dans la vraie vie. Comme quoi, il faut toujours se méfier des apparences, puisque l'habit ne fait pas le moine. Elle attendit la réponse de la jeune étudiante face à elle : Elle regarda droit dans les yeux sa demi-soeur, gardant son air de malice, incapable d'être destabilisée. « Je ne veux en aucun cas te voler ta profession, ma grande. » Un soupson d'aigreur. Parfait, une petite adversaire, c'était toujours plaisant lorsque le temps passait trop lentement à notre goût et que l'on s'ennuyait. De toutes manières, cela a toujours été comme ça avec sa demie-soeur, enfin, en tout cas, depuis qu'elle en connait l'existence, c'est à dire depuis quelques semaines seulement. Elle répondit avec une voix démesurément innocente : « Ne t'inquiètes pas pour moi, je sais reconnaitre les défaites, comparé à certaines, et j'assume totalement le fait que tu sois meilleure que moi pour faire les trotoirs, tu es dans la meilleure toute catégorie dans ce domaine, je ne peux pas rivaliser. Je te laisse tous les clients que tu veux, ils seront ravis de voir qu'une petite étudiante de bas étage accepte de se rabaisser en donnant tout ce qu'elle a pour quelques sous. » Tiens, prend ça dans les dents Miss, ça t'apprendra à croire que tu pouvais défier la jolie jeune femme qui pouvait être bien plus peste qu'elle n'y paraissait. Voyons au bout de trois secondes que son adversaire ne trouvait pas de réponses à son monologue, elle lui fit un sourire faussement adorable en rajoutant : « Bye Bye, chérie, passes une bonne journée ! » Elle lui fit un petit by by de la main, puis partit vers son heure de cours. Par la suite, rien de particuliers, une journée de cours comme les autres, lassante et ennuyante à mourir. Elle avait juste hâte d'arriver enfin au cours de théâtre. Mais évidemment, son petit moment de bonheur fu gâchée >< ça lui donnait presque envie de sauter dans la machine à remonter le temps pour effacer ses erreurs, se laisser faire par le professeur dans ses caresses assez déplacés et, au moins, tout cela ne l'aurait pas envoyé en heure de colle direct. J'ai bien dit presque.
Maintenant, il était 17 heures, enfin ! Le cours de pompomgirl allait commencer. Présente dans le gymnase, Mademoiselle Carlson s'étirait sur ses jambes, assise sur le sol, près des autres pompomgirls. La plupart, elle les adorait. A vrai dire, malgré que ce soit une fille assez compliquée à comprendre et imprévisible, il était difficile d'être ennemi avec Olympia. Une bonne humeur communicative et un excès d'optimisme l'habitait toujours. Elle était en quelques sortes l'amie idéal. Toujours prête à délirer, à relever les défis les plus fous, sérieuse lorsqu'il le fallait, fidèle et toujours là pour les autres ... Seulement, à cette pensée là, son esprit revint alors bloquer sur un homme important dans sa vie, Matthias. Peut-être que le fait d'être l'amie idéale avec qui on aimait jouer ne l'interessait plus si elle était vue comme cela à ses yeux. Peut-être voulait-elle un chouya plus. Ses pensées furent interompus lorsqu'elle fixa l'objet de ses désirs qui venait d'entrer à l'intérieure du gymnase, courant à petites foulées comme les autres. Elle continua de s'échauffer, l'air de rien, malgré que l'idée d'étirer ses muscles ne soit plus en tête de la liste de ses préocupations, monumentanément. Le regardant toujours d'un air qu'elle esperait discret, elle vit alors quelqu'un s'assoir à côté d'elle pour s'échauffer. Caroline. Une de ses meilleures amies dans la bande des pompomgirls. Une de ses meilleures amies, une fille quil l'avait toujours soutenue dans n'importe quelle circonstance et avec qui elle aimait bien rire. Elle l'entendit alors dire de sa petite voix aigu, mais très femme, et malicieuse : «J'y crois paaaas ! Je te croyais pas comme ça » Surprise de cette acusation, la petite brunette aux allures de lutin tourna vers elle un regard encore un peu songueur : « Comme ça quoi ? » Elle gardait tout de même le sourire, car la connaissant, elle parlait sans aucuns doutes du relookage qu'elle était en train de faire subir aux basketteurs, et surtout, à un basketteur en particuliers, mais après tout, quelle pompomgirl ne le faisait pas, en toute hônetêté, je vous le demande : « T'est carrément en train de te le faire des yeux ! » Le culot de sa blondinette d'amie la fit rire, tandis qu'elle continuait de s'étirer en même temps qu'elle, ben oui, pour faire genre (a). Son regard choquée et amusée se posa sur la petite blonde fière d'elle, mais Olympia n'arriva pas à détacher son regard très longtemps de la présence de Matthias. Il se replaca automatiquement sur celui-ci : « On peut pas se faire quelqu'un des yeux, Caroline ! » Elle reposa encore son regard amusé sur l'amie qui se tenait à côté d'elle. Celle ci souriait d'une manière assez perverse, il faut dire que la mis était une champione toutes catégories en ce qui concernait les fantasmes en tout genre. Elle rajouta donc d'une voix entendu : « Enfin, toi tu peux ... Mais c'est pas là le problème » Elle reprit son échauffement, esperant que Caroline allait en rester là. C'était mal la connaitre : « Fais moi gober tout ce que tu veux, Lympia', mais tu me fairas pas lâcher l'affaire. » Sans la regarder, Olympia s'allonga une centième fois de plus sur sa jambe gauche avant de dire sans la regarder, sans y croire vraiment : « Il y a pas d'affaire » Elle sentit le regard de la petite pompomgirl la fixait : « Osez me dire droit dans les yeux, Mademoiselle Carlson, que rien ne se passe entre le basketteur que je vois là et vous. » Prise d'une motivation farouche, la jolie jeune femme releva rapidement son regard pour le planter dans celui de Caroline, ouvrant la bouche pour chanter une nouvelle fois qu'il n'y avait absolument rien entre elle et Matthias. Seulement, le regard dans des yeux si determinés, elle n'arrivait pas à mentir. Ses mensonges restèrent bloqués au fond de sa gorge, elle resta là quelques secondes puis, légèrement génée et fuyante, reprit son entrainement sans regarder la blondinette qui devait avoir un air vainqueur à l'heure qu'il est. Sur le coup, Olympia ne savait pas quoi dire, et resta silencieuse, mais surtout songeuse. Comme toujours.
Un peu moins d'une demie heure plus tard, tout avait changé. Mais vraiment tout ! Le lieu, les personnes, et surtout, son humeur. Elle avait le sourire jusqu'aux oreilles, un rire cristallin sortant de sa gorge, jamais autant heureuse de vivre. En même temps, tout pouvait s'expliquer lorsqu'on voyait avec quelle personne elle avait décidé de sauter son entrainement de pompomgirl. Matthias en personne. Elle aurait sans doutes des ennuis lorsqu'elle verrait les autres pompomgirls la prochaine fois, et surtout, la capitaine. Mais elle en aurait certainement moins que Matt'. Seulement, ils s'en fichaient, comme toujours. Comme si leurs petits défis, leur petit jeu, n'avait aucune conséquence. Comme si le monde autour d'eux n'existait plus. C'était ça qu'elle aimait. Lorsqu'elle était avec lui, elle ne voyait rien d'autre à part Matthias, seul lui et son regard étonnée lorsqu'elle avait le culot de relever le plus fou des défis qu'il lui avait imposé lui importait. C'était comme une véritable drogue. Ce qui était une drogue pour elle aussi, et oui il n'y en avait pas qu'une, c'était son odeur. Elle se trouvait présentemment contre le mur, Matthias contre elle, lorsqu'elle le tira très légèremennt sur son tee shirt pour lui faire la demande de s'approcher de son corps. Elle était contente de voir qu'il venait d'obéir, sentant son corps chaud contre le sien. Ils étaient tellement proches qu'il était contrait d'appuyer ses mains sur le mur, tandis qu'elle le regardait, respirant discrètement son odeur, un parfum d'homme hautement aguichant mélangé à une odeur attirante typiquement masculine. Elle aurait aimé pouvoir l'enfermer dans un flacon rien que pour le sentir le soir. Parfois, elle se surprenait d'avoir des idées aussi farfelues. Et, dans un sens, il lui arrivait de dépasser les limites dans ses actions lorsqu'elle était avec lui, elle n'arrivait pas à s'en empecher, très souvent. Mais le mieux dans tout ça, c'était que le jeu pouvait expliquer pas mal de choses. Lorsqu'elle avait confiance de dépasser les limites, elle pouvait toujours se cacher derrière le jeu, derrière un défi, derrière tout. Elle se cacher, c'était exactement ça. Elle aimait ce jeu qui lui permettait de s'approcher de lui sans fournir d'explications. Elle avait juste peur que le jeu se retourne contre elle, un jour ou l'autre, c'était peut-être même déjà fait, sûrement. Sentant sa main dans son dos, elle profita de la position hautement plaisante pendant sa durée. « Ca va comme cela ? Tu crois que je fais un bouclier efficace contre tous les virus ? » Son sourire la fit immédiatement fondre, son air malicieux était bien plus attirant que ce qu'il aurait du être. Sa phrase la fit obligatoirement sourire avant qu'elle réponde avec une certaine assurance : «100% Efficace ... Je me demande même si je ne devrais pas te prendre tous les jours avec moi, les virus, ça court les rues, tu sais ... » Elle venait de rajouter sa dernière phrase avec un air innocent à souhait et un petit sourire en coin. C'est vrai que ça serait énormément plaisant de l'avoir contre elle toute la saitne journée, elle s'amuserait même parfois à en profiter dans certains moments de faiblesse (a). Lorsqu'il s'approcha doucement elle pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille, un frisson lui parcourue l'échine : « Je pourrais très bien être capable de tout Mademoiselle Carlson Blakes… » C'était ça qu'elle aimait, justement. Cette phrase, elle l'adorait. Elle voulu justement voir si il était capable de tout, voir même plus. Elle répondit d'un ton aussi bas dans un chuchotis : « C'est bien ça qui m'intérèsse ... »
Voir même plus. Cependant, elle ne tarda pas à lui donner un second défi. Qu'est ce qu'elle aimait ce jeu avec lui, elle pouvait tout se permettre, et elle savait très bien que le jeu lui plairait bien moins et deviendrait lassant au bout d'une seule semaine si elle ne le partageait pas avec Matthias. Avec lui, elle aurait pu jouer avec l'infini. Elle lui demanda alors de retirer son tee-shirt, soucis d'égalité. Egalité, égalité, mon oeil x). C'était juste une petite idée qui lui permettait de le voir torse-nu, et ça, elle disait jamais non. En ce moment là, cette envie était assez grande, autant la cacher derrière un défi. Elle vit alors un petit air mystérieux sur son visage, un air qu'elle adorait voir qui la rendait faciement folle, puis Matthias recula de quelques pas. Il commenca à faire quelques pas de danse, les premières secondes la petite brune prit un fin air perplexe, mais elle comprit très vite lorsqu'il commenca à chantonner. Un rire cristallin et léger lui vint, tandis qu'elle le regarder toujours : « Voulez vous couchez avec moi ce soir ?» Elle ria encore plus, malgré qu'elle apprécie à sa juste valeur sa petite danse, n'en perdant pas une miette tandis qu'il levait son tee-shirt. Dieu qu'il était bien fait (a). Elle ne pourrait jamais le nier, et franchement, ne pas profiter de regarder alors qu'il retirait son tee-shirt, c'était tout bonnement impossible, surtout pour elle ! Laissant son regard tomber sur son corps sans défault tandis qu'il retirait completement son tee-shirt, elle le vit continuer son petit rituel tandis que la jeune femme souriait puis attrapa le tee-shirt lorsqu'il lui lança, riant avec joie. « Avoues que tout ce que tu voulais c’était pouvoir admirer mon corps ! Il te plaît hein ? Petite coquine !» Olympia ria avec lui. Elle ne pouvait pas vraiment dire le contraire (a) & puis, même si certaines paroles sur ses sentiments étaient parfois dur à dire, c'était une fille assez franche. Elle dit donc d'une voix exagéremment innocente, en levant ses mains en signe de fille non-coupable, sans se déparer de son petit sourire :« Je suis démasquée ! » Un petit sourire sortit de nouveau de ses lèvres puis lorsqu'il s'approcha de nouveau, elle le regarda dans ses grands yeux verts avec un petit sourire, conciente qu'il était torse-nu devant elle, présentant un corps parfait et sans défault. Elle s'approcha alors de Matthias en faisant une tête triste, les petits yeux du chat dans Shrek comme on dit, voulant l'attendrir. Une petite tête d'innocente, la voix très bien réglée pour la situation, assez basse et coupable, elle s'approcha encore de lui, ne laissant que quelques centimètres les séparer. « C'était plus fort que moi ... Tu me pardonnes ? » Elle fit de nouveau un sourire. Quelques secondes plus tard, elle vit Matthias se tenir au mur, mais il partit d'un seul coup. Posant alors le regard sur la porte sur laquel il se tenait, elle apperçut qu'elle était entre-ouverte. Elle n'était jamais entré ici, la porte était toujours fermée à clef et les pompomgirls ne venaient que rarement roder dans le coin, puisqu'en général, elle s'entrainait dans le gymnase extérieure : « J’ai soif, il se trouve qu’il y a de l’alcool dans le bureau du coach, dans son petit frigidaire personnel. Il le boit quand on gagne des matchs, et aussi parce qu’il semblerait qu’il soit quelque peu alcoolique. Alors princesse, cap d’en prendre une ? Je meure de soif…»
Excellente idée. Elle n'aurait pas trouvé mieux, le jeu continuait, et petit à petit, il se revelait de plus en plus dangereux, et surtout, de plus en plus excittant. Elle savait très bien que si ils se faisaient attraper, ils allaient sans aucun doute s'en prendre pour leur grade, mais c'était ce goût du danger qui rendait pa chose encore plus interessante. Elle n'aurait dit non pour rien au monde, et surtout pas à Matthias. Surtout qu'il fallait l'avouer, elle avait assez soif depuis ce début d'entrainement. Lorsqu'il lui demanda si elle était cap ou pas, la jeune femme dit avec un grand sourire : « Tu ne peux même pas savoir à quel point. » Elle ne répondit pas par un 'oui' mais en tout cas c'était parfaitement équivalent. Sans rien ajouter de plus, la jolie petite brune entra sans se faire désirer dans le bureau, et lorsqu'elle fut à l'intérieure, elle jetta des regards autour d'elle, mais elle ne mit vraiment pas de temps pour se retourner, voir si Matthias la suivait bien. Lorsqu'elle le vit apparaitre - Louche pas sur son torse, Olympia, merci (a) - elle dit avec un grand air malicieux : « Il semblerait, cher Mister Dashwood, que vous connaissez bien les lieux pour un élève sage comme un ange, innocent et qui n'a rien à se repprocher ... Je me trompe ? » Petit élève innocent ... Matthias Dashwood ... Mais oui, tout à fait x). Elle ne croyait pas vraiment un seul mot de ce qu'elle disait, utilisant l'ironie à son plus haut niveau. Mais il fallait tout de même avouer qu'il avait une belle gueule d'ange, à un point qu'on pourrait croire qu'il l'était vraiment. Dans le fond, ils étaient tellement semblables que cela effrayait Olympia, dans un sens. Mais une peur délicieuse qui lui donnait envie de se rapprocher encore plus de lui. Continuant de faire le tour de la salle qu'elle ne connaissait pas, la petite brunette s'approcha alors du bureau puis s'assit dessus en croisant les jambes, voyant alors Matthias se diriger vers le petit frigidaire. Olympia en profita pour utiliser son petit nez de fouine, autant flirter encore plus avec le danger, puisqu'à présent, ils y étaient en plein dedans. Son regard balaya le dessus du bureau, elle apperçut alors un petit carré, le petit carré qui constistait à faire 6 faces de même couleur, le petit jeu qui montrait à quel point le coach devait bosser dure. Elle l'attrapa entre ses fines mains, le regardant puis dit avec un petit sourire à Matthias sans quitter l'objet des yeux : « On ne peut pas dire que notre cher coach se prive de quoi que ce soit » Voulant en voir un peu plus, elle ouvrit le premier tiroir qui se trouvait à sa portée, puis vit alors des casettes rangées les unes contre les autres, dans des boitiers noires, ne laissant apparaitre aucun titre, aucune image. Elle pensait alors que cela devait être des matchs filmés, quel coach conciencieux il était ! Sauf qu'elle n'y croyait pas trop. Elle attrapa la première cassette avec délicatesse, la regardant sous tousles sens puis finit par l'ouvrir, découvrant une casette tout ce qu'il y a de plus normal, mais aussi un titre. « Désirs d'une nuit » Interdit au moins de 16 ans, avec des photos très prometteuses à l'intérieure annonçant un film pour adultes. Un coach fleimard, alcoolique et pervers ... Et bien dit donc, joli tableau x). Olympia, les yeux sur la cassette, les releva alors vers Matthias qui se trouvait près du frigo. La jeune femme dit avec un sourire amusé : « Je confirme le "quoi que ce soit" » Elle rangea alors la cassette comme elle l'avait trouvé, ni vu ni connu, et continua de fouiller rapidemment sans vraiment toucher le tirroir. Curieuse, pas faux. Mais qui avait dit qu'Olympia était un ange ? En tout cas pas elle.
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Sujet: Re: « Cap ou pas cap ? Cap, bien sûr. » ▬ Matt. |
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« Cap ou pas cap ? Cap, bien sûr. » ▬ Matt. |
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